Différences entre les versions de « Sept dons du Saint-Esprit »

De Christ-Roi
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* la [[tempérance|tempérance]], sont des forces divines, communiquées à l'âme pour opérer le bien surnaturel. Le don est l'impulsion qui met ces forces en mouvement. Telle est la manière dont il nous perfectionne, par conséquent la différence radicale qui le distingue des vertus. Ce point de doctrine est capital. Écoutons [[saint Thomas|saint Thomas]] : « Afin de bien saisir la distinction qui existe entre les dons et les vertus, il faut nous reporter au langage de l'Écriture. Elle désigne les dons du Saint-Esprit, non pas sous le nom de dons, mais sous le nom d'Esprits. ''Sur lui reposera'', dit [[Isaïe|Isaïe]], ''l'Esprit de sagesse et d'intelligence'', etc. Ces paroles font comprendre très clairement que les [[sept dons du Saint-Esprit|sept dons du Saint-Esprit]] sont en nous, par l'effet d'une inspiration divine, ou plutôt sont le souffle même du Saint-Esprit en-nous. Or, inspiration veut dire impulsion venue du dehors (''Corn. a Lap., in Is''. XI, 2.)"
 
* la [[tempérance|tempérance]], sont des forces divines, communiquées à l'âme pour opérer le bien surnaturel. Le don est l'impulsion qui met ces forces en mouvement. Telle est la manière dont il nous perfectionne, par conséquent la différence radicale qui le distingue des vertus. Ce point de doctrine est capital. Écoutons [[saint Thomas|saint Thomas]] : « Afin de bien saisir la distinction qui existe entre les dons et les vertus, il faut nous reporter au langage de l'Écriture. Elle désigne les dons du Saint-Esprit, non pas sous le nom de dons, mais sous le nom d'Esprits. ''Sur lui reposera'', dit [[Isaïe|Isaïe]], ''l'Esprit de sagesse et d'intelligence'', etc. Ces paroles font comprendre très clairement que les [[sept dons du Saint-Esprit|sept dons du Saint-Esprit]] sont en nous, par l'effet d'une inspiration divine, ou plutôt sont le souffle même du Saint-Esprit en-nous. Or, inspiration veut dire impulsion venue du dehors (''Corn. a Lap., in Is''. XI, 2.)"
  
([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 352.)
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"« Riche de vertus surnaturelles, l'âme a besoin d'un moteur qui les mette en action. Des forces surnaturelles ne pouvant être mises en mouvement par un moteur naturel, il en résulte que le Saint-Esprit est le moteur nécessaire des forces surnaturelles, déposées dans l'âme par le baptême. Or, c'est par les sept dons ou les sept esprits que se traduit l'impulsion de l'Esprit sanctificateur. Aussi ses dons sont appelés dons, non seulement parce qu'ils sont répandus en nous par ce divin Esprit ; mais encore parce qu'ils ont pour but de rendre l'homme prompt à agir sous l'influence divine. Il s'ensuit que le don, en tant qu'il diffère de la vertu infuse, peut se définir : ''ce qui est donné de Dieu pour mettre en mouvement la vertu infuse''. » (''Is''., XXI, 2.)
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([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 352-353).

Version du 19 octobre 2005 à 16:14

"Les vertus surnaturelles:

  • la foi,
  • l'espérance,
  • la charité,
  • la prudence,
  • la justice,
  • la force,
  • la tempérance, sont des forces divines, communiquées à l'âme pour opérer le bien surnaturel. Le don est l'impulsion qui met ces forces en mouvement. Telle est la manière dont il nous perfectionne, par conséquent la différence radicale qui le distingue des vertus. Ce point de doctrine est capital. Écoutons saint Thomas : « Afin de bien saisir la distinction qui existe entre les dons et les vertus, il faut nous reporter au langage de l'Écriture. Elle désigne les dons du Saint-Esprit, non pas sous le nom de dons, mais sous le nom d'Esprits. Sur lui reposera, dit Isaïe, l'Esprit de sagesse et d'intelligence, etc. Ces paroles font comprendre très clairement que les sept dons du Saint-Esprit sont en nous, par l'effet d'une inspiration divine, ou plutôt sont le souffle même du Saint-Esprit en-nous. Or, inspiration veut dire impulsion venue du dehors (Corn. a Lap., in Is. XI, 2.)"

"« Riche de vertus surnaturelles, l'âme a besoin d'un moteur qui les mette en action. Des forces surnaturelles ne pouvant être mises en mouvement par un moteur naturel, il en résulte que le Saint-Esprit est le moteur nécessaire des forces surnaturelles, déposées dans l'âme par le baptême. Or, c'est par les sept dons ou les sept esprits que se traduit l'impulsion de l'Esprit sanctificateur. Aussi ses dons sont appelés dons, non seulement parce qu'ils sont répandus en nous par ce divin Esprit ; mais encore parce qu'ils ont pour but de rendre l'homme prompt à agir sous l'influence divine. Il s'ensuit que le don, en tant qu'il diffère de la vertu infuse, peut se définir : ce qui est donné de Dieu pour mettre en mouvement la vertu infuse. » (Is., XXI, 2.)

(Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 352-353).