Différences entre les versions de « Fraternité »

De Christ-Roi
Aller à la navigation Aller à la recherche
(Aucune différence)

Version du 2 février 2006 à 17:45

Le mot fraternité a été volé par l'idéologie révolutionnaire qui lui a donné un sens républicain qui n'est plus chrétien, mais relevant d'un vague humanisme, mal défini, un humanisme fondé sur l'homme d'où Dieu a été chassé.

Au Moyen-Âge, la fraternité fut le sentiment qui présida à la formation des communautés des marchands et d'artisans constituées sous le règne de Saint Louis. Dans ce Moyen Âge qu'animait le souffle du christianisme; moeurs, coutumes, institutions, tout s'était coloré de la même teinte. Le style même des statuts se ressentait de l'influence dominante de l'esprit chrétien.

  • La compassion pour le pauvre
  • La sollicitude pour les déshérités de ce monde se font jour à travers les règlements de l'antique jurande.
  • Si l'on reconnaît dans les corporations l'empreinte du christianisme, ce n'est pas seuelement parce qu'on les voit dans les cérémonies publiques promenant solennellement leurs religieuses bannières; ces pieuses cérémonies exprimaient les sentiments que fait naître l'unité des croyances. Une passion qui n'est PAS aujourd'hui dans les moeurs ni dans les choses publiques rapprochait alors les conditions et les hommes : LA CHARITE."

(Mgr Gaume, L'Europe en 1848, Editions Saint-Rémi, p. 5-6.)