Tradition vivante

De Christ-Roi
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Le néo-moderniste de Lubac "explique que le fleuve de la Tradition ne peut parvenir jusqu’à nous si son lit n’est pas perpétuellement désensablé. En quoi consiste cette tradition vivante? C’est la simple expression de son relativisme dogmatique qui refuse les dogmes reçus tels quels (la Révélation chrétienne par exemple). La Tradition vivante lubacienne [et conciliaire], prise chez Blondel, rappelle la loi de la vie de Loisy selon laquelle l’Église se déforme et se transforme dans la plus parfaite contradiction. Ses successeurs, Ratzinger (connu pour être le défenseur du teilhardisme) et Jean-Paul II, s’en accommodent à merveille.

Une fois que le modernisme aura triomphé sur le dôme de saint Pierre, la Tradition vivante va s’identifier à l’Église conciliaire, sans aucun lien logique nécessaire avec la transmission de la Révélation passé. La tradition vivante appelle faux aujourd’hui ce qui était vrai hier, et vrai ce qui était faux. Elle a bon dos. Elle permet d’évincer vingt siècles de magistère constant et de taxer de «dispositions provisoires» l’enseignement infaillible condamnant la liberté religieuse, le modernisme et les déviations bibliques. Elle permet d’excommunier les rares évêques fidèles à la vraie Tradition . Vraiment, les néo-modernistes peuvent se féliciter de cette invention géniale qui fait une pierre deux coups : elle protège le modernisme et pourfend la Tradition apostolique au nom de… la tradition vivante" (Abbé Dominique BOURMAUD, Cent ans de modernisme, Généalogie du concile Vatican II, Clovis, Étampes 2003, p. 282).