Royaume de France

De Christ-Roi
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Alexandre III.jpg La France est le « Royaume chéri et béni de Dieu dont l’exaltation est inséparable de celle de l’Église »

(Alexandre III cité in Marquis de la Franquerie, La mission divine de la France, Editions Saint-Rémi, Cadillac 2000, p. 132.)

C’est également ce qu’affirmait Grégoire XI (1370-1371) : t. XI, Conc. Col. 367.

"Le royaume de france est prédestiné par dieu a la défense de l’église romaine qui est la seule véritable eglise du christ." (Saint Rémi)

Dans la nuit de Noël 496, à minuit, au jour anniversaire et à l'heure même de Sa naissance, le Christ lors de la naissance spirituelle de notre France et de nos Rois voulut par un miracle éclatant affirmer la mission divine de notre Pays et de la Race Royale de Mérovée, au moment même où saint Remy va proclamer cette mission au nom du Tout-Puissant, pour sanctionner solennellement les paroles divinement inspirées de Son ministre. A minuit, alors que le Roi, la Reine et leur suite sont là,

«soudain, raconte Hincmar, Archevêque de Reims, une lumière plus éclatante que le soleil inonde l’Eglise ! le visage de l’évêque en est irradié ! en même temps retentit une voix : la paix soit avec vous ! c'est moi ! n'ayez point peur ! persévérez en ma dilection ! » (Migne, Patr. lat. T. CXXV, p. 1159 et 1160; Hincmar, Vita Sancti Remigii, Cap. 36 et sv. Bibl. Nat. A, 112 à 329.)

Quand la voix eut parlé, ce fut une odeur céleste qui embauma l'atmosphère.

«Le Roi, la Reine, toute l'assistance épouvantés, se jetèrent aux pieds de saint Remy qui les rassura et leur déclara que c'est le propre de Dieu d'étonner au commencement de Ses visites et de réjouir à la fin. «Puis soudainement illuminé d'une vision d'avenir, la face rayonnante, l'œil en feu, le nouveau Moïse s'adressant directement à Clovis, Chef du nouveau Peuple de Dieu, lui tint le langage identique quant au sens de l'ancien Moïse à l'Ancien Peuple de Dieu :

«apprenez, mon fils, que le royaume de france est prédestiné par dieu a la défense de l’église romaine qui est la seule véritable eglise du christ.

«ce royaume sera un jour grand entre tous les royaumes.

«et il embrassera toutes les limites de l'empire romain !

«et il soumettra tous les peuples a son sceptre !

«il durera jusqu’à la fin des temps !

«il sera victorieux et prospère tant qu'il sera fidèle a la foi romaine.

«mais il sera rudement châtié toutes les fois qu'il sera infidèle a sa vocation». (Migne, Patr. lat. CXXXV, p. 51 et sv. Flodoard, Historia Ecclesiæ Remensis, Lib. 1, cap. 13. Bibl. Nat. A. 112 à 329.)


Nombreux sont les Papes qui ont reconnu la Mission divine du Roi de France. Citons entre autres :

Anastase II (496-498) écrit à Clovis : « Soyez pour l'Eglise une colonne de fer... Le défenseur de l'Eglise.»

Etienne II (752-757) au temps de Pépin, de Carloman et de Charles, déclare : « Je vous ai choisi pour mes fils adoptifs afin de défendre contre leurs ennemis la cité de Rome, le peuple que Dieu m'a confié... Selon la promesse reçue de Notre Seigneur et Rédempteur, je distingue le peuple des Francs entre toutes les nations.»

Saint Paul l e, (757-767) appelle la France : « Nation Sainte, Sacerdoce Royal... Vos noms et ceux de vos Rois sont écrits dans le ciel et votre récompense est grande devant Dieu et ses Anges (12)".»

Saint Grégoire VII le Grand (1075-1085) : « Les Rois de France sont autant au-dessus des autres Souverains que les Souverains sont au-dessus des particuliers.»

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Alexandre III (1159-1181) : « La France est un royaume béni de Dieu, dont l'exaltation est inséparable de celle du Saint-Siège. »

Innocent III (1198-1216) : « Les triomphes de la France sont les triomphes du Siège Apostolique, le mur inexpugnable de la Chrétienté.»

Grégoire IX (1227-1241) écrit à Saint Louis : « Dieu choisit la France DE PRÉFÉRENCE À TOUTES LES NATIONS DE LA TERRE pour la protection de la Foi Catholique ; pour ce motif LA FRANCE EST LE ROYAUME DE DIEU MÊME. LES ENNEMIS DE LA FRANCE SONT LES ENNEMIS DU CHRIST... LA TRIBU DE JUDA ÉTAIT LA FIGURE ANTICIPÉE DU ROYAUMÊ DE FRANCE... LE RÉDEMPTEUR A CHOISI LE BÉNI ROYAUME DE FRANCE COMME L'EXÉCUTEUR SPÉCIAL DE SES DIVINES VOLONTÉS ... »

Pie VI, dans son Allocution au Consistoire secret du 17 juin 1793 sur l'assassinat de Louis XVI écrit :

« Le Roi Très Chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s'est exécuté.

Nous vous rappellerons en peu de mots les dispositions et les motifs de cette sentence. La Convention Nationale n'avait ni droit ni autorité pour la prononcer. En effet, après avoir aboi! LA MONARCHIE, LE MEILLEUR DES GOUVERNEMENTS, elle avait transporté toute la puissance publique au peuple, qui ne se conduit ni par raison, ni par conseil, ne se forme sur aucun point des idées justes, apprécie peu de choses selon la Vérité, et en évalue un grand nombre d'après l'opinion ; qui est toujours inconstant, facile à être trompé, entraîné à tous les excès ... »

Et le Souverain Pontife passe au crible tous les principes des philosophes et la devise de la révolution : Liberté, Egalité, et il tient à préciser : « Qui pourra jamais douter que ce Monarque ait été principalement immolé en haine de la Foi et par esprit de fureur contre les dogmes catholiques...

Tout cela ne suffit-il pas pour autoriser à croire et à soutenir sans témérité que Louis est un Martyr ? ... » Et s'adressant à la France, il ajoute douloureusement :

« Ah ! France ! Ah ! France ! Toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la Chrétienté et l'inébranlable appui de la foi ; toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le Siège Apostolique, ne marche pas à la suite des nations, mais les précède toutes, combien tu nous es contraire aujourd'hui ! Ah ! encore une fois, France ! Tu demandais toi-même auparavant un roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du royaume ne permettaient pas de reconnaître un roi qui ne fut pas catholique. Et maintenant que tu l'avais, ce roi catholique, c'est précisément parce qu'il était catholique que tu viens de l'assassiner !... Jour de triomphe pour Louis XVI, à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations et la victoire au milieu de son supplice ! "... (13) »

Saint Pie X, le 8 janvier 1905, malgré la persécution religieuse fomentée par la république, tenait à affirmer :

« Dieu garde pour la France sa prédilection.

La France ne cesse point d'être la Fille Aînée de l'Eglise.»

Et le 29 novembre 1911 : «Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation... Les fautes ne resteront pas impunies, mais ELLE NE PÉRIRA JAMAIS LA FILLE DE TANT DE MÉRITES, de tant de larmes ... »

A plusieurs reprises, Saint Pie X affirma que la Royauté serait rétablie en France. Deux fois n'avait-il pas eu l'apparition de la Vierge très Sainte et Immaculée, dans sa radieuse beauté, tenant en main le Lys de France !...

Et Pie XII, de sainte mémoire, lors de l'écroulement de la France en 1940, ne déclarat-il pas à la radio pour la réconforter dans son désastre :

« La France a partie liée avec le Christ qui n'a jamais été vaincu et ne le sera jamais ... » Et le 17 avril 1946 : « Le monde a besoin de la France... Que deviendrait le monde sans laFrance ... ! » Enfin, à l'occasion du cinquième centenaire du Procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc, cdfncidant avec la restauration de la Cathédrale de Rouen :

« Catholiques français, du sol généreux de ce jardin de l'Europe qu'est la France, germent les héros de la patrie et de la foi qui, par amour pour leur mère, si sa défense l'exige, savent batailler, souffrir et mourir dans la certitude que les lauriers du triomphe ne sauraient jamais manquer à qui accepte de se sacrifier pour une cause grande et juste.

« Et s'il peut sembler un moment que triomphent l'iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne d'Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la Patrie et sauver la Foi ! » ("La Croix", mardi 26 juin 1956, page 3, 6 ème colonne, cité in Marquis de la Franquerie, La mission divine de la France