Confirmation

De Christ-Roi
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La confirmation est le sacrement de la force (Mgr Gaume)

"Il faut qu'il (le chrétien) acquière les forces convenables, pour supporter le labeur du devoir et soutenir les combats de la vertu. La confirmation lui communique le Saint-Esprit, comme principe de force. De là cette parole de Notre Seigneur à ses disciples déjà baptisés: « Je vais vous envoyer l'Esprit promis par le Père. Demeurez donc dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la force d'en haut. » (Luc., XXIV, 49.)" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 282.)

"Comme son nom l'indique, la confirmation est donc le sacrement de la force. Qu'elle soit établie pour la communiquer au chrétien et faire de lui un soldat généreux, l'Église catholique n'a jamais cessé de l'enseigner par ses conciles, et l'histoire de le prouver par des faits éclatants. De là, cette déclaration solennelle du concile de Florence, c'est-à-dire de l'Orient et de l'Occident, réunis sous la présidence du Saint-Esprit lui-même: « L'effet du sacrement de confirmation est de donner le Saint-Esprit, comme principe de force, ainsi qu'il fut donné aux apôtres le jour de la Pentecôte, afin que le chrétien confesse hardiment le nom de Jésus-Christ. » (Decret. Ad Arm.)

"Le concile de Mayence n'est pas moins explicite «Suivant la promesse du Seigneur, le Saint-Esprit, que nous recevons au baptême pour la purification du péché, se donne à nous dans la confirmation avec une augmentation de grâce, qui a pour effet de nous protéger contre les attaques de Satan ; de nous éclairer, afin de mieux comprendre les mystères de la foi ; de nous donner le courage de confesser hardiment Jésus-Christ et de nous fortifier contre les vices" (Mgr Gaume, ibid, p. 329).

"[...] le sacrement de confirmation revêt le chrétien de la force nécessaire, pour soutenir noblement les combats extérieurs de la vertu. On le voit par l'exemple des apôtres. Ils ont reçu le baptême, et néanmoins ils se tiennent cachés dans le Cénacle jusqu'au jour de la Pentecôte. Une fois confirmés, ils sortent de leur retraite et, sans craindre ni les hommes ni l'enfer, ils annoncent partout la doctrine de leur maître. Ni les promesses, ni les menaces, ni les coups, ni les chaînes, ni les prisons, ni les tortures, ni la mort, n'ébranlent leur courage. Il en est de même des martyrs" (Mgr Gaume, ibid, p. 333).