Différences entre les versions de « Sagesse »

De Christ-Roi
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"Image du Verbe et petit monde, c'est par les mêmes dons, et par eux uniquement, que le chrétien peut et doit se sauver et faire de lui un monde nouveau. Sous sa main sont les moyens de succès. Comment les mettre en œuvre? Devant ses yeux est l'échelle à gravir. '''Avoir la prétention de s'élever de prime saut jusqu'à l'échelon supérieur serait folie'''. Il faut donc commencer par poser le pied sur le plus bas. Ce dernier échelon, nous l'avons vu, c'est la crainte. Le Sauveur nous y attend et nous donne la main. Le même Esprit qui l'a fait descendre jusque-là commence par nous élever aussi jusque là. Telle est sa première opération.
 
"Image du Verbe et petit monde, c'est par les mêmes dons, et par eux uniquement, que le chrétien peut et doit se sauver et faire de lui un monde nouveau. Sous sa main sont les moyens de succès. Comment les mettre en œuvre? Devant ses yeux est l'échelle à gravir. '''Avoir la prétention de s'élever de prime saut jusqu'à l'échelon supérieur serait folie'''. Il faut donc commencer par poser le pied sur le plus bas. Ce dernier échelon, nous l'avons vu, c'est la crainte. Le Sauveur nous y attend et nous donne la main. Le même Esprit qui l'a fait descendre jusque-là commence par nous élever aussi jusque là. Telle est sa première opération.
  
"'''La crainte est donc le premier degré de notre ascension vers Dieu''', la première condition de notre rachat, la première loi de notre régénération. L'Église le sait. Elle qui n'ignore aucun des secrets de l'ordre moral, commence toujours le salut de ses enfants par la crainte" ([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 375-376).
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"[...] '''La crainte est donc le premier degré de notre ascension vers Dieu''', la première condition de notre rachat, la première loi de notre régénération. L'Église le sait. Elle qui n'ignore aucun des secrets de l'ordre moral, commence toujours le salut de ses enfants par la crainte" ([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 375-376).
  
 
=="Le don de ''Crainte'' ne produit pas la crainte servile, mais la crainte filiale : crainte respectueuse, résignée et confiante, semblable à celle de l'Homme-Dieu au jardin de Gethsémani" ([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]])==
 
=="Le don de ''Crainte'' ne produit pas la crainte servile, mais la crainte filiale : crainte respectueuse, résignée et confiante, semblable à celle de l'Homme-Dieu au jardin de Gethsémani" ([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]])==

Version du 26 octobre 2005 à 11:58

Principe biblique de la sagesse

La crainte du SEIGNEUR

  • Vulgate, Psaumes CX (110), 10. Le commencement de la sagesse est la crainte du SEIGNEUR. La bonne intelligence est à tous ceux qui agissent conformément à cette crainte. Sa louange demeure dans les siècles de siècles.
  • Vulgate, Proverbes I, 7. La crainte du SEIGNEUR est le principe de la sagesse. La sagesse et la doctrine, les insensés les méprisent.
  • Vulgate, Proverbes IX, 7 Celui qui instruit un railleur se fait injure à lui-même; et celui qui reprend un impie se crée une tache. 8. Ne reprends pas un railleur, de peur qu'il ne te haïsse. Reprends un sage et il t'aimera. 9. Donne à un sage une occasion, et il recevra un surcroît de sagesse. Enseigne un juste, et il se hâtera de recevoir l' instruction. 10. Le principe de la sagesse est la crainte du Seigneur; et la science des saints est la prudence.

La crainte du Seigneur est le premier degré de notre ascension vers Dieu (Mgr Gaume)

"Image du Verbe et petit monde, c'est par les mêmes dons, et par eux uniquement, que le chrétien peut et doit se sauver et faire de lui un monde nouveau. Sous sa main sont les moyens de succès. Comment les mettre en œuvre? Devant ses yeux est l'échelle à gravir. Avoir la prétention de s'élever de prime saut jusqu'à l'échelon supérieur serait folie. Il faut donc commencer par poser le pied sur le plus bas. Ce dernier échelon, nous l'avons vu, c'est la crainte. Le Sauveur nous y attend et nous donne la main. Le même Esprit qui l'a fait descendre jusque-là commence par nous élever aussi jusque là. Telle est sa première opération.

"[...] La crainte est donc le premier degré de notre ascension vers Dieu, la première condition de notre rachat, la première loi de notre régénération. L'Église le sait. Elle qui n'ignore aucun des secrets de l'ordre moral, commence toujours le salut de ses enfants par la crainte" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 375-376).

"Le don de Crainte ne produit pas la crainte servile, mais la crainte filiale : crainte respectueuse, résignée et confiante, semblable à celle de l'Homme-Dieu au jardin de Gethsémani" (Mgr Gaume)

"Écoutons saint Bernard. « C'est avec raison, dit-il, que la crainte de Dieu est appelée le commencement de la sagesse. En effet, Dieu commence à se faire goûter à l'âme lorsqu'il lui apprend à craindre et non à savoir : car craindre, c'est goûter : Timor, sapor est. Or, le goût rend sage, comme la science rend savant. Craignez-vous la justice et la puissance de Dieu ? vous goûtez Dieu juste et puissant. Sagesse vient de saveur. Voilà pourquoi la crainte, commencement de la sagesse, répand dans les profondeurs de l'être une saveur multiple qui régénère toute la famille intérieure de l'âme, purifie son royaume, le pacifie et le sanctifie. » (Serm. 23 in Cantic.)

"L'affirmation du grand mystique est d'autant plus vraie, que le don de Crainte ne produit pas la crainte servile, mais la crainte filiale : crainte respectueuse, résignée et confiante, semblable à celle de l'Homme-Dieu au jardin de Gethsémani" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 376).