Enfer:Père Marziac

De Christ-Roi
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Y A-T-IL VRAIMENT UN ENFER ?

par le père Marziac


" De Dieu on ne se moque pas ! "

Saint PAUL


Introduction

IL N'Y A PAS D'ENFER ! disent ...

  • les libres penseurs : Vous outragez la raison humaine ! … à notre siècle croire à l'Enfer !
  • les sceptiques : Invention des curés ! … Histoire de croquemitaine ! …
  • les modernistes : Ne parlez pas de ça ! … Vous allez vider nos églises ! … Vous butez l'esprit moderne.
  • les optimistes et les sentimentaux : Le bon Dieu est bon ! … Pour un péché d'un moment ? …

Il ne s'agit pas de savoir si vous y croyez ou non, si vous trouvez cela à votre goût ou pas, si les intellectuels modernes s'en accommodent ou pas… Il s'agit de savoir s'il y en a un. Eh bien ! …


IL Y A UN ENFER !

  • "Dieu ne paie pas tous les samedis", dit un proverbe italien, Mais…
  • "De Dieu, on ne se moque pas", nous répète la Sainte Ecriture.
  • "Je suis le Seigneur et je n'ai qu'une parole", nous dit Dieu par le prophète Malachie.


Comment être bien sûr qu'il y a un enfer ?

Par celui qui a créé l'Enfer…        …Et qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Car il est Dieu et a manifesté sa Divinité par ses miracles. Or Dieu nous a révélé qu'il y a vraiment un Enfer. Ouvrez la Sainte Ecriture et vous y verrez ce dogme répété de multiples fois.


Dans l'ancien testament

Parcourez les psaumes, les livres sapientiaux, les prophètes. Souvent, en parlant des impies, il est question du "ver qui ronge et ne meurt pas", du "feu qui ne s'éteindra pas", du "feu qui les dévorera", "qui de vous pourra supporter ce feu dévorant ? Qui de vous pourra habiter au milieu des feux éternels ?", etc…


Dans le nouveau testament

Combien de fois l'Evangile nous rappelle-t-il cette vérité ?


Saint Jean-Baptiste :

Voici le résumé de sa prédication :

  • "Faites pénitence, car déjà la cognée est à la racine de l'arbre".
  • "Tout arbre qui ne fait point de fruit sera coupé et jeté au feu".
  • "Il amassera son blé dans le grenier ; mais il brûlera la paille dans un feu inextinguible".


Notre-Seigneur Jésus-Christ a-t-il prêché l'Enfer ?

Même s'il n'en avait parlé qu'une seule fois, cela suffirait. Sous peine de renoncer à être de ses disciples et sous peine d'être rejeté par Lui, nous devrions croire à sa parole divine qui ne peut tromper.


Mais Notre-Seigneur n'en a-t-il parlé qu'une fois ?

Notre-Seigneur "qui venait sauver ce qui était perdu" n'a-t-il pas eu à cœur de nous mettre en garde ?
Combien de fois parle-t-il "des ténèbres extérieures" du lieu où il y aura "des pleurs et des grincements de dents", de "la Géhenne" ?
"Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais ne peuvent donner la mort à l'âme. Craignez plutôt celui qui peut envoyer et l'âme et le corps dans le Géhenne" (Matthieu, X, 28).


On dit que la pensée de l'Enfer n'est pas dynamique ? Lisez les Actes des Martyrs. N'est-ce pas cette phrase précédente qu'au milieu des tortures ils répondaient fièrement à leurs juges ?


Notre-Seigneur a-t-il craint d'insister ?

Ecoutez ce qu'il dit pour nous apprendre à n'hésiter devant aucun sacrifice. "Si ta main (une autre fois, il précise même : si ta main droite) te scandalise, coupe-là : car il vaut mieux pour toi être manchot et entrer dans la Vie, qu'avec tes deux mains aller dans la Géhenne, dans le feu inextinguible où le ver qui les ronge ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas".

Et le bon Maître insiste :

"Si ton pied te scandalise, coupe-le. Il vaut mieux pour toi avoir un pied en moins et entrer dans la Vie, qu'avoir tes deux pieds et être jeté dans la Géhenne du feu inextinguible où le ver qui les ronge ne meurt point et le feu ne s'éteint point".


Mais on n'insistera jamais assez, pour sauver ces pauvres fous qui se laissent séduire par la "quincaillerie de foire" qui nous éblouit tant. Et il continue :

"Si ton œil te scandalise, arrache-le. Il vaut mieux pour toi être borgne et entrer dans le Royaume de Dieu que, avec tes deux yeux, être jeté dans la Géhenne de feu où le ver ne meurt point et le feu ne s'éteint point".


Ce discours où le Fils de Dieu insiste tant, il l'a répété souvent, puisque saint Marc et saint Matthieu nous le rapportent. Et saint Matthieu nous le rapporte en plusieurs endroits. Or les Evangiles ne sont qu'un résumé. C'est donc que Notre-Seigneur y revenait souvent.


Et dans le Discours sur le Jugement dernier (Matthieu, XXV).

"Retirez-vous de moi maudits, allez au feu éternel qui a été préparé pour le Diable et ses Anges".


Que ceux qui hésitent pour savoir s'il y a du feu en enfer lisent ces paroles et celles de la fin du même discours :

"et ceux-ci iront au supplice éternel…".


L'histoire du mauvais riche (Luc XVI).

Que les sentimentaux, qui s'imaginent que l'on peut se moquer impunément de Dieu, méditent cet avertissement de la Vérité Eternelle, ainsi que ces expressions de l'histoire du mauvais riche. C'est Jésus Lui-même qui les a choisies pour nous faire comprendre :

"Ce lieu de tourments" – "Je suis torturé dans cette flamme" – "Mon fils, rappelle-toi : tu as eu des bien durant la vie et Lazare des maux. Maintenant lui est consolé, mais toi, tu es torturé" – "Impossible d'en sortir".


Et ceux qui voudraient un supplément d'information pour croire à l'Enfer et se décider à servir Dieu, feront bien de lire la finale de cette histoire du mauvais riche !

"Père, je t'en prie, envoie Lazare dans la maison de mon père (car j'ai cinq frères). Qu'il leur atteste, de peur qu'eux aussi ne viennent dans ce lieu.
Et Abraham lui dit :
- Ils ont Moïse et les prophètes, qu'ils les écoutent.
- Non, Père Abraham, dit celui-ci (le mauvais riche) mais si quelqu'un des morts va les trouver, ils feront pénitence.
- S'ils n'écoutent pas Moïse et les Prophètes, lui répond celui-ci, ils ne croiront pas non plus quelqu'un qui ressusciterait des morts.


Ainsi donc le Fils de Dieu nous a prévenus.

Que ces Messieurs qui font peu de cas de l'Enfer méditent, entre bien d'autres, ces quelques-uns des graves avertissements du Cœur de Jésus, pour nous détourner de ces terribles châtiments qui attendent ceux qui se "moquent de Dieu".


Et les Apôtres ?

Saint Pierre

"Dieu n'a point épargné les anges qui ont péché, mais les a précipités dans des silos de ténèbres au fond du Tartare pour y être tourmentés…" (2ème Pierre, II, 4).


Saint Paul

"Le Seigneur punira de la flamme du feu ceux qui ne veulent pas reconnaître Dieu et qui n'obéissent pas à l'Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ils souffriront des peines éternelles dans la mort, loin de la face du Seigneur" (2ème Thessaloniciens, I, 8).


Et ce cri d'effroi :

"Il est horrifiant de tomber entre les mains du Dieu vivant" (Hébreux, X, 31).


Aussi, malgré tout les miracles et les conversions que Dieu lui avait donné de faire, avouait-il :

"Je châtie mon corps et je le réduis en servitude, de crainte qu'après avoir prêché les autres, je ne devienne moi-même réprouvé" (1ère Corinthiens, IX, 27).


Et le doux saint Jean

"Si quelqu'un aura adoré la bête… Il sera torturé dans le feu et dans le soufre à la face des saints anges et en présence de l'Agneau. Et la fumée de leurs tourments montera dans les siècles des siècles et ils n'auront de repos ni le jour ni la nuit" (Apocalypse, XIV, 10).


"Celui qui n'est pas trouvé dans le Livre de Vie est envoyé dans l'étang de feu" (XX, 15).


"Pour les lâches, les incrédules, les abominables, les homicides, les impudiques, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part est dans l'étang brûlant de feu et de soufre, ce qui est la mort seconde" (XXI, 8).



Conclusion

Oui, il y a un Enfer… et un Enfer éternel.

C'est de Foi.

Nous le savons certainement car c'est Dieu lui-même qui nous en a avertis, celui qui a dit :

"Je suis Jéhovah, et je n'ai qu'une parole" (Malachie, III, 6).

L'Eglise nous en avertit par le symbole de saint Athanase et le IVe Concile de Latran, et par son enseignement de tous les jours. Celui qui refuserait d'y croire serait hors de l'Arche du Salut.


Irez-vous en Enfer ?

  • Oui… si vous n'y croyez pas. "Celui qui ne croira pas sera condamné".
  • Oui… si vivant en état de péché mortel, vous ne voulez pas vous convertir. Si vous osez, vous toute petite créature en face de l'Etre infini, aller contre un de ses commandements, Le mépriser ainsi en vous mettant au-dessus de Lui. Ne pensez pas pouvoir agir impunément : "De Dieu, on ne se moque pas". C'est Lui qui aura le dernier mot. Pensez-y !
  • Oui… vous qui ne craignez pas Dieu, vous qui refusez de croire à sa parole malgré les preuves qu'Il vous a données, vous qui acceptez les mauvaises doctrines, vous qui vous donnez tant de peine pour gagner un peu d'argent ou prolonger votre santé et ne faites rien pour votre salut éternel, vous qui vous laissez arrêter par le respect humain, vous qui faites des confessions ou communions sacrilèges, vous qui ne sanctifiez pas le jour du Seigneur, qui ne voulez pas pardonner ou rendre le bien mal acquis ou briser cette liaison coupable, ou accepter le devoir de la procréation dans le mariage, fuir l'impureté, obéir à l'Eglise de Jésus-Christ, etc…
  • Oui, très probablement si vous renvoyez votre conversion à demain.


"Celui qui a promis le pardon au pécheur repentant, ne lui a pas promis le lendemain", dit saint Grégoire. La règle générale est celle-ci : "Telle vie, telle mort !".


Mais alors, cher ami, où allez-vous ?

Où seriez-vous si vous étiez mort tel jour ? … ce matin ? …


N'est-ce pas la question que "tout homme qui fait usage de son jugement et de sa raison" ne peut pas ne pas se poser ?


Mais où est la bonté de Dieu ?

Ne la voyez-vous pas, malheureux ?


Allons ! Regardez ce Crucifix. "Dieu a aimé l'homme au point de lui donner son Fils unique, afin que tout homme qui croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle" (Jean, III, 16).


"Il s'est anéanti pour nous" (Philippiens, II, 7). "Il m'a aimé, Il s'est livré Lui-même à cause de moi", dira saint Paul.


Que de fois il est venu frapper à la porte de votre cœur ! Et ce temps si précieux qu'il vous donne, n'est pas sa Miséricorde qui vous l'octroie pour que vous l'employiez à votre salut ?


Qu'attendez-vous ?


Jetez-vous à ses pieds. Demandez-lui pardon. Mettez-vous résolument à pratiquer ses Commandements. C'est si facile et si doux !


Voulez-vous assurer votre salut ? Prenez-en le moyen.


Venez faire votre retraite. Qui veut la fin prend les moyens. Il n'y a rien de tel pour le Salut ! Mais la Bonté de Dieu n'est pas faiblesse.


Vous qui continuez à faire peu de cas de vos devoirs envers Dieu, et à pécher en sa présence, sachez-le, ne l'oubliez jamais :


"De Dieu, on ne se moque pas"