Différences entre les versions de « Continence »

De Christ-Roi
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"La Continence, ''Continentia''. Si l'homme extérieur est maintenu dans l'ordre par la modestie, l'homme intérieur trouve un frein dans la [[continence|continence]]. Comme son nom l'indique, ce fruit du Saint-Esprit maîtrise la concupiscence, qu'elle ait pour objet le boire, le manger ou le plaisir sensuel. Il l'assouplit, il lutte contre ses révoltes ; et, malgré ses invasions dans le domaine de l'imagination et des sens, il l'empêche de porter le désordre et la souillure dans le sanctuaire de la volonté: Cet empire sur les penchants grossiers de l'homme animal est la gloire exclusive du chrétien et le signe manifeste de la présence du Saint-Esprit. On l'admire à chaque page de l'histoire des peuples, comme dans la biographie des hommes chrétiens" ([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890.
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"La Continence, ''Continentia''. Si l'homme extérieur est maintenu dans l'ordre par la modestie, l'homme intérieur trouve un frein dans la [[continence|continence]]. Comme son nom l'indique, ce fruit du Saint-Esprit maîtrise la concupiscence, qu'elle ait pour objet le boire, le manger ou le plaisir sensuel. Il l'assouplit, il lutte contre ses révoltes ; et, malgré ses invasions dans le domaine de l'imagination et des sens, il l'empêche de porter le désordre et la souillure dans le sanctuaire de la volonté: Cet empire sur les penchants grossiers de l'homme animal est la gloire exclusive du chrétien et le signe manifeste de la présence du Saint-Esprit. On l'admire à chaque page de l'histoire des peuples, comme dans la biographie des hommes chrétiens" ([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890, p. 604).

Version actuelle datée du 8 novembre 2005 à 18:09

"La Continence, Continentia. Si l'homme extérieur est maintenu dans l'ordre par la modestie, l'homme intérieur trouve un frein dans la continence. Comme son nom l'indique, ce fruit du Saint-Esprit maîtrise la concupiscence, qu'elle ait pour objet le boire, le manger ou le plaisir sensuel. Il l'assouplit, il lutte contre ses révoltes ; et, malgré ses invasions dans le domaine de l'imagination et des sens, il l'empêche de porter le désordre et la souillure dans le sanctuaire de la volonté: Cet empire sur les penchants grossiers de l'homme animal est la gloire exclusive du chrétien et le signe manifeste de la présence du Saint-Esprit. On l'admire à chaque page de l'histoire des peuples, comme dans la biographie des hommes chrétiens" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890, p. 604).