Différences entre les versions de « Saint Médard »

De Christ-Roi
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En 532 à la mort de saint Éleuthaire évêque de Tournai, les habitants de cette ville le réclamèrent comme évêque. Il refusa d'abord mais le roi Clotaire insista et il accepta. Il fut alors nommé par le pape Homisdas à l'épiscopat de Tournai, unifiant le diocèse de Tournai avec celui de Noyon (union qui dura jusqu'en l'an 1146). Depuis, ces deux diocèses restèrent unis pendant l'espace de cinq siècles. Les Flandres comptaient encore de nombreux idolâtres. A tournai il réussit à en convertir un grand nombre : il allait à pied, la croix à la main; il bâtissait des églises, instituaient des prêtres, établissait des monastères et des écoles.
 
En 532 à la mort de saint Éleuthaire évêque de Tournai, les habitants de cette ville le réclamèrent comme évêque. Il refusa d'abord mais le roi Clotaire insista et il accepta. Il fut alors nommé par le pape Homisdas à l'épiscopat de Tournai, unifiant le diocèse de Tournai avec celui de Noyon (union qui dura jusqu'en l'an 1146). Depuis, ces deux diocèses restèrent unis pendant l'espace de cinq siècles. Les Flandres comptaient encore de nombreux idolâtres. A tournai il réussit à en convertir un grand nombre : il allait à pied, la croix à la main; il bâtissait des églises, instituaient des prêtres, établissait des monastères et des écoles.
  
Il signa le [[testament de saint Rémi|testament de saint Rémi]].
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Il mourut à Noyon, ses reliques furent transportés prés de Soissons où fut érigée l'abbaye de Saint Médard.
 
Il mourut à Noyon, ses reliques furent transportés prés de Soissons où fut érigée l'abbaye de Saint Médard.

Version actuelle datée du 27 février 2006 à 17:15

Saint Médard (456-545)

Patron des agriculteurs, faiseur de pluie. Les migraines, les névralgies, le traitement des maladies mentales, de la folie étaient également de son ressort.

Aussi connu sous les noms de Saint Médard de Noyon et de Medardus. Né en 456 à Salency en Picardie et décédé le 8 juin 545 à Noyon.

Fils de Nectardus, un noble Francs, et de Protagia, une noble Gallo-Romaine. Frère jumeau de St Gildard archevêque de Rouen.

La légende dit que lorsqu'il était enfant, il fut protégé de la pluie par un aigle qui ouvrit ses ailes au dessus de lui.

Il est fait référence à Saint Médard dans "La Légende dorée" de Jacques de Voragine : « Vers l'an 490… fleurirent deux frères utérins, saints Médard et saint Gildard, qui naquirent le même jour, moururent le même jour et furent béatifiés le même jour ».

Saint Médard manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance. Encore écolier, Médard portait à un tailleur une riche étoffe que sa mère lui avait remise pour qu'on lui fît un luxueux manteau; ayant rencontré sur son chemin un aveugle demi-nu, le charitable enfant lui jeta l'étoffe sur les épaules. Lorsqu'on lui demanda ce qu'il avait fait de ses habits, il répondit qu'il avait était touché par la misère de ce pauvre homme et n'avait pu s'empêcher de lui donner ses habits. Une autre fois il donna un des chevaux dont son père lui avais confié la garde à un pauvre homme qui venais de perdre le sien à la tâche et n'avais pas les moyens d'en acheter un autre. Mais le soir quand il ramena les chevaux à son père et que celui ci les compta il n'en manquais aucun.

Il fit ses études ecclésiastiques avec son frère à Vermand (aujourd'hui Saint-Quentin).

Les annales disent qu'ils assistairent (lui et son frère) Saint Rémi lors du baptême de Clovis en la cathédrale de Reims en 496.

En 530 lors du décès de l'évêque de Vermand, il fut nommé à sa place par l'évêque Saint Rémi de Reims. Il transféra en 531 l'évêché de Vermand à Noyon (la place la plus sûre de la région) du fait que la région subissait les attaques barbares des Huns.

En 532 à la mort de saint Éleuthaire évêque de Tournai, les habitants de cette ville le réclamèrent comme évêque. Il refusa d'abord mais le roi Clotaire insista et il accepta. Il fut alors nommé par le pape Homisdas à l'épiscopat de Tournai, unifiant le diocèse de Tournai avec celui de Noyon (union qui dura jusqu'en l'an 1146). Depuis, ces deux diocèses restèrent unis pendant l'espace de cinq siècles. Les Flandres comptaient encore de nombreux idolâtres. A tournai il réussit à en convertir un grand nombre : il allait à pied, la croix à la main; il bâtissait des églises, instituaient des prêtres, établissait des monastères et des écoles.

Il signa le Testament de Saint Rémi.

Il mourut à Noyon, ses reliques furent transportés prés de Soissons où fut érigée l'abbaye de Saint Médard.

Sources

  • Mgr Paul Guérin, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p. 345-346.)
  • Wikipedia