Différences entre les versions de « Louis Veuillot »

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(Source: [[Jean Ousset|Jean Ousset]], ''Pour qu'Il règne'', DMM, Niort 1998, p. 417).
 
(Source: [[Jean Ousset|Jean Ousset]], ''Pour qu'Il règne'', DMM, Niort 1998, p. 417).
 
 
 
Il publia en 1866, ''L'illusion libérale''.
 
  
 
==Citations de Louis Veuillot==
 
==Citations de Louis Veuillot==
 
"S'il en est (et il en existe encore, par la miséricorde de Dieu, si peu que ce soit), s'écriait déjà saint [http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_XVI Grégoire XVI], du château Saint-Ange où il était assiégé, s'il en est, disons-nous, quelques-uns qui, pour l'amour de la loi chrétienne, osent résister en face aux impies, non seulement, ils ne trouvent pas d'appui chez leurs "frères", mais on les taxe d'imprudence et d'indiscrétion, on les traite de fous"... (en attendant d'être traités d'intégristes...)  (Source: Louis Veuillot, cité in [[Jean Ousset|Jean Ousset]], ''Pour qu'Il règne'', DMM, Niort 1998, p. 404).
 
"S'il en est (et il en existe encore, par la miséricorde de Dieu, si peu que ce soit), s'écriait déjà saint [http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_XVI Grégoire XVI], du château Saint-Ange où il était assiégé, s'il en est, disons-nous, quelques-uns qui, pour l'amour de la loi chrétienne, osent résister en face aux impies, non seulement, ils ne trouvent pas d'appui chez leurs "frères", mais on les taxe d'imprudence et d'indiscrétion, on les traite de fous"... (en attendant d'être traités d'intégristes...)  (Source: Louis Veuillot, cité in [[Jean Ousset|Jean Ousset]], ''Pour qu'Il règne'', DMM, Niort 1998, p. 404).

Version du 11 novembre 2005 à 12:48

Louis-François Veuillot. Publiciste catholique, anti-libéral, contre-révolutionnaire et fougueux défenseur de la Papauté. Il fonda "L'Univers".

Jean Ousset (Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 417) dit de lui qu'il fut "le plus calomnié, peut-être, des polémistes chrétiens."

Sur la vraie tolérance

"Admirable tolérance pratique des intransigeants de la doctrine, qui ne laissait pas d'animer le plus calomnié, peut-être, des polémistes chrétiens: Louis Veuillot. Entendons-le prendre la défense des petits et des humbles, au moment où les prétendus libéraux (tolérants), aux ordres de "monsieur Thiers", écrasaient férocement les derniers combattants de la Commune. En face de ces pauvres diables, qui, longuement empoisonnés par une presse impie et immonde, ont fini par se livrer aux pires excès, l'écrivain catholique, le publiciste contre-révolutionnaire, est sans fiel; bien mieux que les beaux esprits incrédules, satisfaits hier et apeurés aujourd'hui, il sait entrer dans l'âme des foules et comprend les excuses qu'y peuvent trouver certains entraînements... Et mon Dieu! - osons le dire, - on aurait aimé trouver sous la plume d'écrivains catholiques, tout aussi célèbres aujourd'hui, d'équivalentes protestations lors des tueries d'une prétendue et pas si lointaine "épuration".

"Louis Veuillot, lui, sut protester contre les fusillades hâtives et il ne craignit pas de lancer aux bourgeois libéraux qu'ils prenaient leur revanches trop durement: "Les exécutions sommaires, écrivait-il (in Paris pendant les deux sièges, CLVI.), frustrent également la justie, qui est un besoin social, et la grande humanité chrétienne, qui est un devoir dont aucun crime ne dispense envers aucun criminel... la justice s'interdit les exécutions secrètes... Que le peuple voie punir le criminel, que le criminel lui-même se sente puni! Alors, le repentir peut le visiter et le racheter éternellement. on a le droit de le tuer, non de lui ôter son recours en grâce auprès de Dieu". Et qu'on n'aille pas au-delà du nécessaire: "La conscience publique demanderait compte d'un seul coup de fusil que la justice ou le droit de légitime défense n'aurait pas ordonné" (à la même époque, le libre-penseur Sarcey écrivait: "Des aliénés de cette espèce, et en si grand nombre et s'entendant tous ensemble, constituent pour la société un si épouvantable danger qu'il n'y a plus d'autre pénalité possible qu'une suppression radicale"...)

(Source: Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 417).

Citations de Louis Veuillot

"S'il en est (et il en existe encore, par la miséricorde de Dieu, si peu que ce soit), s'écriait déjà saint Grégoire XVI, du château Saint-Ange où il était assiégé, s'il en est, disons-nous, quelques-uns qui, pour l'amour de la loi chrétienne, osent résister en face aux impies, non seulement, ils ne trouvent pas d'appui chez leurs "frères", mais on les taxe d'imprudence et d'indiscrétion, on les traite de fous"... (en attendant d'être traités d'intégristes...) (Source: Louis Veuillot, cité in Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 404).