Différences entre les versions de « Franc-Maçonnerie »

De Christ-Roi
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La franc-maçonnerie a toujours été dénoncée par les papes comme '''une entreprise travaillant à la destruction du catholicisme'''.
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Voir "[[franc-maçonnerie|franc-maçonnerie]]"
 
 
La franc-maçonnerie a notamment été dénoncée par :
 
* [[Clément XII|Clément XII]], encyclique ''In Eminenti'';
 
* [[Benoît XIV|Benoît XIV]], encyclique ''Providas'',
 
* [[Pie VII|Pie VII]], ''Ecclesiam a Jesu Christo'',
 
* [[Léon XII|Léon XII]], ''Quo graviora'',
 
* [[Pie VIII|Pie VIII]], ''Traditi'',
 
* [[Pie IX|Pie IX]], ''Qui pluribus
 
* et [[Léon XIII|Léon XIII]], ''Humanum genus''.
 
 
 
==Article Wikipedia==
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-ma%C3%A7onnerie page Wikipedia consacrée à la Secte].
 
 
 
==Historique de la F.M., texte tiré du site antifm.fr==
 
[http://www.antifm.fr.st/ Analyse historique de la Franc maçonnerie]
 
===INTRODUCTION===
 
Pour beaucoup, l'anti maçonnisme est une des formes de l'antisémitisme, apparu au début du XXème siècle pendant l'Affaire Dreyfus et disparu après les horreurs de la 2nde guerre. Pour une grande majorité de français, l'antisémitisme moderne ne serait l'affaire que d'une poignée de néo nazis (je ne traiterai pas ici l'antisémitisme islamiste) et l'anti-maçonnisme n'existerait tout bonnement plus, l'organisation étant tellement méconnue du grand public qu'on ne saurait imaginer un sentiment anti maçonnique d'envergure. La vérité est toute autre, et c'est le but de ce site de le démontrer.
 
 
 
Prenons un extrait du livre : "''La Franc maçonnerie, synagogue de Satan''" d'un archevêque jésuite en 1893 : "L'Enfer a déchaîné une fois de plus les erreurs funestes du [[paganisme|paganisme]] autrefois vaincu; il a appelé sous son drapeau la haine antique de la Synagogue déchue et l'audace exaspérée du peuple décide, toujours prêt à recommencer sa guerre acharnée contre le Seigneur et son Christ; il a enrôlé dans son armée toutes les passions violentes de l'humanité viciée, l'avarice, l'orgueil, l'ambition, et surtout la luxure, son appui toujours jeune, toujours vigoureux, et parmi toutes ses armes la plus tranchante et la plus redoutable. Toutes ces forces, l'Enfer les a organisées et les dirige contre l'Eglise du Christ."
 
 
 
Cet extrait, qui en est un parmi tant d'autres, presque caricatural d'un maçon de l'époque, est un pain béni pour la Franc maçonnerie d'aujourd'hui.
 
 
 
Car dénoués d'explications, ces genres d'extraits paraissent aux lecteurs contemporains comme l'oeuvre d'imbéciles dangereux, nationalistes et forcément catholiques. La pensée catholique n'étant absolument plus présente dans l'esprit du "français de l'an 2000", ces textes, sur-représentés et toujours "bien" choisis engendrent de manière naturelle un anti nationalisme primaire et un anti catholicisme secondaire. Mais ceci n'est que le cri d'alarme d'un ecclésiastique désespéré qui assiste, impuissant, à une France qui s'écroule, une France à la tradition catholique : la France.
 
 
 
===DE LA CONTRE REVOLUTION A L’ANTI MACONNISME===
 
Révolution et contre Révolution sont des notions dont je ne m'attarderai pas à faire le récit.
 
 
 
De fait, la Révolution française a scindé l'opinion publique(ou plutôt parisienne dans un premier temps) en deux, et de manière durable. Traditionalisme et Humanisme, tel est le bilan de cette scission. Au milieu de ces remous et de ces fractions nait une sorte de laboratoire, la Franc maçonnerie, qui expérimente sur une France calcinée des concepts nouveaux : humanisme, révolution, république.
 
 
 
Immédiatement la Franc maçonnerie rassemble les grands acteurs de la Révolution et concentre ses forces dans le but d'accaparer les piliers du pouvoir de la nouvelle "France" : l'armée, l'argent et la propagande.
 
 
 
L'armée constitue alors pour le peuple une intimidation, ceci ne s'étant jamais vu au niveau national sous l'Ancien Régime. Ces bons généraux qui "prophétisaient" les vertus de liberté, de paix et de fraternité...ont également pris la responsabilité des plus odieux massacres que la France ait jamais connu. Le rôle et la position de l'armée vis à vis de la Franc maçonnerie seront d'ailleurs déterminants dans la suite de l'Histoire.
 
 
 
'''L'argent, lui, du XIXème jusqu'à nos jours, prend une place capitale dans la société républicaine. Il devient synonyme de pouvoir et constitue le critère principal d'admission dans la Franc maçonnerie'''. Sa valeur est alors partagée avec celui qui le possède, et il contribue à une sorte de décantation de la population française dont nous connaissons actuellement bien les effets : le substrat, c'est à dire les ouvriers, les curés, les agriculteurs, "la France d'en bas", reste au fond d'un gouffre qui représente 99% des français; et la couche supérieure, la classe gouvernante, soi disant lucide et serviable, reste là où elle est depuis maintenant deux siècles, c'est à dire à la bonne place. Et là, pendant toute leur bonne vie, ils partagent le repas entre gouvernants, républicains, francs maçons, capitalistes, ou peu importe comment on peut les nommer.
 
 
 
Alors pourquoi s'attaquer particulièrement à la franc maçonnerie, et non pas directement aux dirigeants, qui représentent pour 99% des français une classe ennemie?
 
 
 
Tout simplement parce que la Franc maçonnerie, tout comme la république, "gouverne mal mais se défend bien". Les Lumières et les Humanistes ont légué à leurs descendants une astuce bien accommodante : le moule intellectuel du français moyen, qui s'adapte, dans l'esprit du progressisme, à toutes les époques.
 
 
 
Comment?
 
 
 
Par l'intermédiaire des médias, de la presse de l'école ou de toute forme de propagande; en vous convainquant que vous êtes de plus en plus riche, donc de plus en plus heureux, de plus en plus libre, en vous persuadant que le peuple fait parti de l'Etat et l'Etat du peuple, et que n'importe quel citoyen a ses chances de monter au sommet de ce qu'on croit être une pyramide : soyons honnêtes, personne n'est convaincu! Pourtant, aujourd'hui encore, malgré l'évidence des faits, quand on explique que la Franc maçonnerie est un système de corruption d'Etat, on vous dit volontiers de vous : "Ce sont des tarés, des paranos!"; quand vous avouez votre monarchisme, c'est : "Ah ah ah, un nostalgique", et enfin, évènement des plus récents (2002), le 21 avril, 82% des français s'exclamaient : "Mon Dieu, la France est envahie de fachos"!!!
 
 
 
...et les gouvernants ravis qui confirment les exclamations de leur "majorité populaire".
 
 
 
Les francs maçons peuvent effectivement se frotter les mains : 99% des français sont mécontents, 15% osent l'exprimer, personne ou presque n'y comprend quelque chose, et 82% d'entre eux votent pour un représentant assurément maçon!
 
 
 
C'est donc dans cet esprit de contrôle des piliers du pouvoir à savoir l'armée, l'argent et la propagande que la Franc maçonnerie s'est véritablement développée, dans un contexte révolutionnaire, un esprit humaniste et une volonté de république. Les contre révolutionnaires, les bourgeois conformistes et les intellectuels et ecclésiastiques monarchistes seront donc les seuls obstacles à la franc maçonnerie républicaine. Jusqu'en 1850, la plupart des traditionalistes, toutes classes confondues, espèrent un retour rapide à l'ordre et une restauration à une Monarchie qui ignore les révoltes passées et leurs conséquences. Cette période 1800-1850 correspond en fait à peu près à la période napoléonienne et post napoléonienne. Napoléon, grâce à son charisme, à son esprit républicain et ses institutions impériales, fera taire un moment ou intimidera la querelle révolutionnaire/contre révolutionnaire. Avec l'aide de son bras droit, Cambacérès, il aura la main mise sur la Franc Maçonnerie.
 
 
 
===DE L’ANTI MACONNISME AU NATIONALISME===
 
"Il y aura un gouvernement, des pouvoirs, mais tout le reste de la Nation, qu'est ce? des grains de sable. Croyez vous que la république soit définitivement acquise? Vous vous tromperiez fort. Nous sommes maîtres de le faire, et nous ne l'aurons pas, sin nous ne jetons pas sur le sol de France quelques masses de granit."
 
 
 
Cette déclaration de Napoléon en 1802 en dit long. Les véritables relations de la Franc maçonnerie avec le gouvernement entre 1800 et 1850 sont assez méconnues. La seule certitude est que pendant cette période, particularisée par d'étonnantes institutions et surtout par la personnalité de napoléon, va resurgir un vieux sentiment bien français, assurément patriotique, presque jacobin : le nationalisme.
 
 
 
La Nation à la Napoléon surprend les républicains et désoriente les monarchistes. Ces folles années napoléoniennes, qui feront briller la France de tout son éclat au point de la faire éclater avec brio ;-) développera chez bon nombre de monarchistes un sentiment national, si ce n'est nationaliste. Il restera, certes, les légitimistes, éternels monarchistes qui se préoccuperont plus de la Restauration que de l'intérêt de la France. Mais les royalistes convaincus, les royalistes de raison, verront en Napoléon un ordre nouveau, à tel pont d'engendrer chez eux une certaine réconciliation avec la république.
 
 
 
Mais une fois le soleil couché, ils seront vite déçus. Déçus par l'Empereur, qui en réalité a gouverné sous un magnifique manteau de supercheries, déçus par la république révolutionnaire, qui représente tout de même un trop grand écart avec leurs idées premières, déçus parla Monarchie, d'une part défendue par ce qu'on pouvait appeler, depuis lors des nostalgiques prenant la défense d'un système vieilli, et d'autre part par des libéraux envieux d'une monarchie à l'anglaise, ce qui n'est guère appréciable pour des défenseurs de la France. Et, ironie du sort, ils admirent les trois régimes à la fois. Une "génération spontanée" nationaliste ère dans une France qui multiplie les alternances de régime. Sa particularité : elle veut défendre la France mais ne sait ni comment, ni avec qui. Et c'est loin d'être la dernière fois que de grandes personnalités, à la fois fascinantes et troublantes, viendront disperser les nationalistes, qui en temps "normal" sont  monarchistes par souci de stabilité. Mais ils peuvent bien vite s'éloigner de la Monarchie, si quelques "grandes gueules" viennent leur chatouiller l'esprit. Ainsi Napoléon, Boulanger, De Gaulle, Poujade et Le Pen s'afficheront à la fois nationalistes et républicains. Mais une fois passés ces séismes humains, les nationalistes se rangent bien vite derrière la Monarchie, et ceci pour les raisons qui suivent, et qui ont bien sûr un curieux rapport avec la Franc Maçonnerie...
 
 
 
===DU NATIONALISME A LA MONARCHIE===
 
Ce sujet, qui a été largement traité par de grands auteurs et qui caractérise la fondation d'organisations telles l'Action Française ou le Gaulois(quotidien), est aussi passionnant de nos jours tant il ressemble à notre situation actuelle. En effet, la IIIème république naissante ressemble étrangement à la Vème république mourante; mais il s'agit là d'un sujet bien trop vaste. Toujours est il que dans les deux cas, la République drogue les français avec des symboles et des concepts hypocrites : la révolution libérant le peuple, le 14 juillet, l’égalité…
 
 
 
Mais cette drogue, les nationalistes la rejette.
 
 
 
Comme toute drogue, il y a les effets apparemment positifs pour l’utilisateur, qui relève du rêve ou du délire : ainsi le français se voit être dasn un pays model, pays libre, où ceux qui y vivent sont plus heureux qu’ailleurs…
 
 
 
Je n’en dis pas d’avantage, étant donné que ce stupéfiant (qui mérite bien son nom), nous le consommons quotidiennement.
 
 
 
Et puis il y a le dur retour à la réalité : une misère et un chômage croissants, les invasions incontrôlées…
 
 
 
Encore une fois, je n ‘en dis pas d’avantage, car cette réalité, nous la voyons quotidiennement.
 
 
 
Et enfin il y a les effets secondaires ; la réalité est trop dure, trop concrète peut être ; on est alors fou de rage, jusqu’à l’emprise suivante, encore conscient qu’il s’agit d’une drogue mais n’osant pas ou n’ayant pas la force de s’arrêter et de regarder la vérité en face…
 
 
 
Une fois de plus, je n’en dirai pas plus car ces effets, nous les subissons quotidiennement.
 
 
 
Comme tous les adversaires de la drogue, nous ne savons pas vraiment à qui s’en prendre.
 
 
 
Aux dealers ? S’attaquer aux journalistes, aux hommes politiques, aux profs est il vraiment utile ?
 
 
 
Non. Comme chacun le sait, il faut s’attaquer aux sources du problème ; c’est à dire les grossistes.
 
 
 
Et le grossiste, vous l’aurez compris, est la Franc maçonnerie. Elite de la propagande (médiatique et scolaire), elle transmet cette pensée unique à sa classe inférieure, qui la transmet à son tour, et ainsi de suite. Ainsi la pensée est diffusée, d’une façon de plus en plus simpliste, dans toute la pyramide socioculturelle. En plus, cette méthode lâche mais redoutablement efficace évite à la Franc maçonnerie tout retour de flamme.
 
 
 
Cette image, qui peut paraître violente et grossière tend à expliquer le rejet intégral qu’ont pu ressentir les nationalistes de l’époque, et que certains ressentent encore, face à ce vulgaire mensonge d’Etat. D’où une union qui n’aura jamais été solidaire dans les courants nationalistes, l’élite de la France réelle, basée sur un principe : l’anti maçonnisme de combat. Unis, grâce, ou plutôt à cause de la violence particulièrement aigu de cette drogue qui engendre chez certains, par contrepoids, un rejet intégral. Autrement dit un nationalisme intégral. Rejet des pots de vin, des francs maçons, de la république…la Monarchie est belle et bien de retour ! Et son ombre en fera trembler plus d’un !
 
 
 
« La Franc maçonnerie mène le pays à la ruine », et, pour beaucoup, aussi bien dans les années 1920 qu’aujourd’hui même, la Monarchie est le dernier espoir pour la France, car elle l’a conçue puis élevée : « Détruire la Monarchie, c’est commettre un suicide ».
 
 
 
Au risque d’en surprendre plus d’un, la république est étrangère à la France :
 
 
 
Elle vient là comme un intrus qui, lors d’une succession sans histoires, s’emparait de l’héritage qui ne lui appartient pas, et qui aurait en plus l’audace de feinter une erreur judiciaire.
 
 
 
La Franc maçonnerie, elle, est bien plus discrète : elle avance et agit toujours voilée, secrètement, et effectue des opérations souterraines et insoupçonnées. Comme dirait Maurras, ce sont de « Césars anonymes ».
 
 
 
Cette période du nationalisme français est à la fois fascinante et passionnante, mais aussi dangereuse et difficile d’approche tant la lutte anti maçonnique, au début du siècle, se confond avec la lutte antisémite.
 

Version actuelle datée du 10 décembre 2005 à 15:46