Différences entre les versions de « Fin dernière »

De Christ-Roi
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=="En toutes choses, les moyens doivent être proportionnés à la fin"==
 
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"Notre intelligence et notre raison sont ainsi faites que lorsque nous voulons étudier les vérités qui regardent Dieu, nous pouvons, grâce à un travail approfondi et une sérieuse application, arriver à la connaissance d'un certain nombre de ces vérités; mais lorsqu'il s'agit de l'ensemble des moyens capables de nous faire atteindre le salut éternel pour lequel Dieu nous a créés et formés à son image et à sa ressemblance, jamais aucun de nous n'a pu les découvrir ou les apercevoir par la seule lumière naturelle" (de la raison) (''Catéchisme du Concile de Trente, Préface des auteurs du catéchisme'', Éditions Dominique Martin Morin, Niort 1998, p. 5).
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"Notre intelligence et notre raison sont ainsi faites que lorsque nous voulons étudier les vérités qui regardent Dieu, nous pouvons, grâce à un travail approfondi et une sérieuse application, arriver à la connaissance d'un certain nombre de ces vérités; mais lorsqu'il s'agit de l'ensemble des moyens capables de nous faire atteindre le salut éternel pour lequel Dieu nous a créés et formés à son image et à sa ressemblance, jamais aucun de nous n'a pu les découvrir ou les apercevoir par la seule lumière naturelle" (de la raison) (''Catéchisme du [[concile de Trente|concile de Trente]], Préface des auteurs du catéchisme'', Éditions Dominique Martin Morin, Niort 1998, p. 5).
  
"En effet, la '''fin dernière de l'homme'''... est beaucoup trop élevée pour qu'il puisse la découvrir par les seules lumières de son esprit. Il était donc nécessaire que Dieu Lui-même lui en donnât la connaissance. Or cette connaisance n'est autre chose que la Foi, par laquelle, et sans hésitation aucune, nous tenons pour certain tout ce que l'autorité de la Sainte Eglise notre mère nous propose comme révélé de Dieu" (''Catéchisme du Concile de Trente, Première Partie Du symbole des Apôtres'', Éditions Dominique Martin Morin, Niort 1998, p. 15).
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"En effet, la '''fin dernière de l'homme'''... est beaucoup trop élevée pour qu'il puisse la découvrir par les seules lumières de son esprit. Il était donc nécessaire que Dieu Lui-même lui en donnât la connaissance. Or cette connaisance n'est autre chose que la Foi, par laquelle, et sans hésitation aucune, nous tenons pour certain tout ce que l'autorité de la Sainte Eglise notre mère nous propose comme révélé de Dieu" (''Catéchisme du [[concile de Trente|concile de Trente]], Première Partie Du symbole des Apôtres'', Éditions Dominique Martin Morin, Niort 1998, p. 15).
  
 
===Les vertus naturelles n'élèvent pas l'homme à la fin surnaturelle===
 
===Les vertus naturelles n'élèvent pas l'homme à la fin surnaturelle===
 
"Procédant de principes purement naturels, c'est-à-dire n'étant que l'épanouissement de la vie humaine, les vertus naturelles infuses ou acquises ont pour terme la perfection naturelle. Leur demander d'élever l'homme à une fin surnaturelle, c'est-à-dire de le conduire à la perfection de sa vie divine, serait absurde. La raison en est claire comme le jour. '''En toutes choses, les moyens doivent être proportionnés à la fin'''; donc le naturel ne peut produire le surnaturel. Cependant le surnaturel est la [[fin|fin]] pour laquelle l'homme a été créé" ([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 336).
 
"Procédant de principes purement naturels, c'est-à-dire n'étant que l'épanouissement de la vie humaine, les vertus naturelles infuses ou acquises ont pour terme la perfection naturelle. Leur demander d'élever l'homme à une fin surnaturelle, c'est-à-dire de le conduire à la perfection de sa vie divine, serait absurde. La raison en est claire comme le jour. '''En toutes choses, les moyens doivent être proportionnés à la fin'''; donc le naturel ne peut produire le surnaturel. Cependant le surnaturel est la [[fin|fin]] pour laquelle l'homme a été créé" ([[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 336).

Version actuelle datée du 20 février 2006 à 14:00

"L'homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur et, par ce moyen, sauver son âme".   

Fin dernière: Sauver son âme

  • "L'homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur et, par ce moyen, sauver son âme".

Toutes les créatures qui sont sur la terre "ont pour fin d'aider l'homme à obtenir sa fin dernière: elles sont des moyens qui lui sont donnés pour servir Dieu et sauver son âme, selon ces paroles du Prophète royal: Dieu leur a donné les contrées des nations, et leur a fait recueillir le fruit du travail des peuples afin qu'ils gardent ses commandements et observent sa sainte loi (Et dedit illis regiones Gentium: et labores populorum possederunt ut custodiant justificationes ejus, et legem ejus requirant. Ps CIV, 44-45).

Dieu... n'a pas créé seulement ce qui est nécessaire pour la conservation de ma vie, mais bien d'autres choses encore destinées à me recréer, et à procurer des plaisirs variés à mes yeux, à mes oreilles, à mon odorat, à mon goût, à mon toucher... Mais, de mon côté, combien hélas ! me suis-je mal conformé aux desseins de mon souverain Seigneur ! Quel usage ai-je fait des créatures ? Je m'en suis servi pour offenser le Créateur; j'ai mis en elles ma fin dernière comme si j'avais été créé pour en jouir, prenant pour fin ce qui n'était que moyen..." (Vénérable Père Louis du Pont, S.J., Méditations sur les Mystères de Notre Sainte Foi, Première Partie, Presses de l'Imprimerie La Source d'Or, Marsat 1995, p. 64).

Fin prochaine

  • "Et les autres choses qui sont sur la terre sont créées à cause de l'homme et pour l'aider dans la poursuite de la fin que Dieu lui a marquée en le créant. D'où il suit qu'il doit en faire usage autant qu'elles le conduisent vers sa fin (dernière) et qu'il doit s'en dégager autant qu'elles l'en détournent" (Source: Livre de prières, de chants et d'exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola, utilisé dans les retraites données selon l'esprit et les normes du T.R.P. François de Paul Vallet, deuxième édition, Deuxième édition, Presse des Exercices, 1980, p. 348).
  • "l'unique affaire de l'homme étant de la sauver (son âme), s'occuper de toutes les autres, excepté de celle-là, c'est chasser aux mouches et tisser des toiles d'araignée" (Mgr Gaume, Le Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890, p. 260).

"En toutes choses, les moyens doivent être proportionnés à la fin"

"Notre intelligence et notre raison sont ainsi faites que lorsque nous voulons étudier les vérités qui regardent Dieu, nous pouvons, grâce à un travail approfondi et une sérieuse application, arriver à la connaissance d'un certain nombre de ces vérités; mais lorsqu'il s'agit de l'ensemble des moyens capables de nous faire atteindre le salut éternel pour lequel Dieu nous a créés et formés à son image et à sa ressemblance, jamais aucun de nous n'a pu les découvrir ou les apercevoir par la seule lumière naturelle" (de la raison) (Catéchisme du concile de Trente, Préface des auteurs du catéchisme, Éditions Dominique Martin Morin, Niort 1998, p. 5).

"En effet, la fin dernière de l'homme... est beaucoup trop élevée pour qu'il puisse la découvrir par les seules lumières de son esprit. Il était donc nécessaire que Dieu Lui-même lui en donnât la connaissance. Or cette connaisance n'est autre chose que la Foi, par laquelle, et sans hésitation aucune, nous tenons pour certain tout ce que l'autorité de la Sainte Eglise notre mère nous propose comme révélé de Dieu" (Catéchisme du concile de Trente, Première Partie Du symbole des Apôtres, Éditions Dominique Martin Morin, Niort 1998, p. 15).

Les vertus naturelles n'élèvent pas l'homme à la fin surnaturelle

"Procédant de principes purement naturels, c'est-à-dire n'étant que l'épanouissement de la vie humaine, les vertus naturelles infuses ou acquises ont pour terme la perfection naturelle. Leur demander d'élever l'homme à une fin surnaturelle, c'est-à-dire de le conduire à la perfection de sa vie divine, serait absurde. La raison en est claire comme le jour. En toutes choses, les moyens doivent être proportionnés à la fin; donc le naturel ne peut produire le surnaturel. Cependant le surnaturel est la fin pour laquelle l'homme a été créé" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 336).