Différences entre les versions de « Fatima:Ô mon Jésus »

De Christ-Roi
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===surtout celles qui en ont le plus besoin===
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===« surtout celles qui en ont le plus besoin »===
 
Sœur Lucie écrit<ref>''Le message de Fatima'', Sœur Lucie, p.56, 1° édition, juin 2006, Edition Carmel de Coimbra. Cet ouvrage rapporte le dernier écrit de Sœur Lucie</ref>:
 
Sœur Lucie écrit<ref>''Le message de Fatima'', Sœur Lucie, p.56, 1° édition, juin 2006, Edition Carmel de Coimbra. Cet ouvrage rapporte le dernier écrit de Sœur Lucie</ref>:
 
:Cette prière a été l'objet de plusieurs interprétations. Les mots : « ''surtout celles qui en ont le plus besoin'' » se réfèrent aux âmes qui se trouvent en plus grand danger de condamnation, à savoir celles qui sont en état de péché mortel et d'impénitence, qui ne veulent pas se repentir ni demander pardon à Dieu, obstinées qu'elles sont dans le mal.
 
:Cette prière a été l'objet de plusieurs interprétations. Les mots : « ''surtout celles qui en ont le plus besoin'' » se réfèrent aux âmes qui se trouvent en plus grand danger de condamnation, à savoir celles qui sont en état de péché mortel et d'impénitence, qui ne veulent pas se repentir ni demander pardon à Dieu, obstinées qu'elles sont dans le mal.

Version du 22 octobre 2006 à 21:28

Notre-Dame révèle la prière Ô mon Jésus aux enfants le 13 Juillet 1917, en disant : Lorsque vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère :

« Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés,
« préservez-nous du feu de l'enfer
« et attirez au Ciel toutes les âmes,
« surtout celles qui en ont le plus besoin.


Différentes versions de la prière

Version originale[1].

O meu Jesus, perdoai-nos, (e) livrai-nos do fogo do Inferno, levai as alminhas todas para o Ceu, principalmente aquelas que mais (d'elle) precisarem.

Traduction littérale : Ô mon Jésus, pardonnez-nous, (et) sauvez-nous du feu de l'enfer, attirez au Ciel toutes les pauvres âmes, principalement celles qui (en) ont le plus besoin


Version française habituelle

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Et que par la miséricorde divine, les âmes des fidèles défunts reposent en paix)


Discussions

L'enfer

Notre-Dame révèle cette prière, juste après avoir montré l'enfer aux enfants. Cette vision marqua les enfants. Jacinthe s'asseyait souvent par terre en disant : « Oh l'enfer ! Oh l'enfer ! Que j'ai pitié des âmes qui vont en enfer ! Et les gens qui sont là, vivants, à brûler comme le bois dans le feu ! » Et, toute tremblante, elle s'agenouillait, les mains jointes pour réciter indéfiniment cette prière que Notre-Dame avait enseignée : « Ô mon Jésus, ... ». De temps en temps, elle appelait François ou Lucie : « Priez-vous avec moi ? Il faut prier beaucoup pour faire échapper les âmes à l'enfer ! Il y en a tant qui y vont ! Il y en a tant ! » D'autres fois elle demandait : « Pourquoi Notre-Dame ne montre pas l'enfer aux pécheurs ? S'ils le voyaient, ils ne pècheraient plus, pour ne pas y aller. (...) Que j'ai pitié des pécheurs ! Ah, si je pouvais leur montrer l'enfer ! (...) Tant de monde qui tombe en enfer ! Tant de monde qui tombe en enfer ! »[2]


« surtout celles qui en ont le plus besoin »

Sœur Lucie écrit[3]:

Cette prière a été l'objet de plusieurs interprétations. Les mots : « surtout celles qui en ont le plus besoin » se réfèrent aux âmes qui se trouvent en plus grand danger de condamnation, à savoir celles qui sont en état de péché mortel et d'impénitence, qui ne veulent pas se repentir ni demander pardon à Dieu, obstinées qu'elles sont dans le mal.


Les âmes du purgatoire ou des pécheurs ?[4].

Le 27 septembre 1917, le chanoine Formigâo découvrait cette prière. Celui-ci ne connaissait pas le premier secret (la vision de l'enfer) qui est le contexte immédiat de la révélation de cette prière, il pensa qu'il s'agissait sans doute des âmes du purgatoire. D'autant que le mot 'alminhas', diminutif de 'almas' signifie les pauvres, les petites, les chères âmes et que les portugais l'utilisent ordinairement pour désigner les âmes du purgatoire. Voilà comment on en vint à mentionner les âmes du purgatoire dans cette prière.

Sœur Lucie, enfant, puis cloîtrée n'a pas pu corriger cette erreur rapidement. Le 18 octobre 1946, le Ch. Barthas lui demanda le sens du mot 'alminhas', âmes des pécheurs ou du purgatoire ? Elle répondit sans hésiter : « des pécheurs, parce que la Sainte Vierge nous a toujours parlé des âmes des pécheurs. Elle nous a intéressé à eux de toutes manière; elle ne nous a jamais parlé des âmes du purgatoire. » - « Mais alors pourquoi, dans beaucoup d'églises, nomme-t-on dans cette prière les âmes du purgatoire ? » - « Je ne sais pas. Moi je n'ai jamais parlé des âmes du purgatoire. »


Notes

  1. D'après Toute la vérité sur Fatima, Tome 1, p. 241-242 du Frère Michel de la Sainte Trinité, l'authenticité de cette formule ne présente aucune incertitude. Sœur Lucie n'a pas varié sauf sur des détails minimes comme un et de coordination, un pronom en. Le 18 octobre 1946, en dictant au Ch. Barthas, elle rajoute : "et secourez surtout celles..."
  2. Lucie raconte Fatima, Dom J. Nesmy, p. 106-107, 3° édition, Resiac, 1978
  3. Le message de Fatima, Sœur Lucie, p.56, 1° édition, juin 2006, Edition Carmel de Coimbra. Cet ouvrage rapporte le dernier écrit de Sœur Lucie
  4. Toute la vérité sur Fatima, Tome 1, p. 241-242, Frère Michel de la Sainte Trinité