En coupant la tête à son Roi, la France a commis un suicide

De Christ-Roi
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  "En coupant la tête à son Roi, la France a commis un suicide" 
   (Mgr Delassus

"Depuis cette date fatale du 21 janvier 1793, pas un de nos échecs nationaux qui n'ait scellé quelque ruine, sinon définitive, tout au moins fort durable, puisque le dommage en a subsisté jusqu'à nous. Et pas un succès, pas une gloire, pas une conquête, pas un bonheur national qui n'ait eu les lendemains les plus douloureux. La suite de nos Rois représente la plus admirable continuité d'un accroissement historique, et l'assassinat de l'un d'eux donne le signal des mouvements inverses, qui malgré la multitude des compensations provisoires, prennent dans leur ensemble la formme d' une régression.

  • Pour le progrès social
  • comme pour les moeurs,
  • pour l'ordre politique
  • comme pour l'étendue territoriale
  • ou le nombre des habitants par rapport à celui des autres Etats de l'Europe, la France est tombée au-dessous de ce qu'elle était en 1793. Premier fait !

Second fait: avec des ressources admirables et d'incomparables moyens, la France tend à persévérer dans la chute (Mgr Delassus écrit cela il y a bientôt cent ans!...), en raison même des principes qui la déterminèrent, il y a cent seize ans, à son régicide.é

Il est donc vrai, qu'en coupant la tête ^son Roi, la France a commis un suicide."

( Mgr Delassus, L'esprit familial, dans la famille, dans la cité et dans l'Etat, Société Saint-Augustin, Desclée De Brouwer, Lille 1910, réédité aux ESR, note 1, p. 42.)