Dignité

De Christ-Roi
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     "Chrétien, reconnais donc ta dignité : participant de la nature divine, 
     garde-toi de te dégrader par une conduite indigne de ta grandeur." 
     (saint Léon, Serm. I, de Nativit). 
  • « L'âme porte en elle, non seulement l'image de la Divinité, mais aussi l'image de la très sainte Trinité (Saint Thomas, Part. I, quaest. 93, art. 5)... Le Père éternel en se connaissant lui-même produit le Verbe incréé, qui est son Fils; le Père et le Fils en s'aimant mutuellement, produisent l'amour, qui est le Saint-Esprit. De même notre âme, lorsqu'elle emploie ses puissances à connaître et à aimer Dieu, produit en elle par l'entendement un verbe semblable au Verbe divin, et par la volonté elle produit un autre saint amour de Dieu qui la sanctifie. Or cette perfection de l'âme, qui consiste à être l'image de de l'auguste Trinité est principalement, selon saint Thomas, ce qui fait son excellence et sa DIGNITE" (Saint Thomas, Part. I, quaest. 93, art. 7, 8) (Source: Vénérable Père Louis du Pont, S.J., Méditations sur les Mystères de Notre Sainte Foi, tome 6, Presses de l'Imprimerie La Source d'Or, Marsat 1995, p. 216).
  • "« Une œuvre peut être appelée grande, dit saint Thomas, à cause de la grandeur même de l'ouvrage. Sous ce rapport la justification de l'homme, qui a pour but la participation éternelle à la nature divine, est plus grande que la création du ciel et de la terre, qui se termine à la jouissance d'une nature périssable. Aussi, saint Augustin, après avoir dit que faire un juste d'un pécheur est une plus grande chose que de tirer l'univers du néant, ajoute : Car le ciel et la terre passeront, mais la justification et le salut des justes ne passeront pas. » (I, 2ae, q. 113, corp., cité in Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p.240).
  • "Que l'homme tiré du néant du péché soit élevé jusqu'à la participation de la nature divine; que le fils de la poussière devienne l'enfant de Dieu; que Dieu appelle l'homme son fils; que l'homme appelle Dieu son père; et que cette appellation réciproque soit l'expression de la réalité : « Voilà, continue saint Léon, la création la plus merveilleuse, le don qui surpasse tous les dons. Chrétien, reconnais donc ta DIGNITE : participant de la nature divine, garde-toi de te dégrader par une conduite indigne de ta grandeur. » (Serm. VI, de Nativit.; Agnosce, o christiane, dignitatem tuam, et divinae consors factus naturae, noli in veterem vilitatem degeneri conversatione redire. Id., ibid., Serm. I., cité in Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p.240-241).