Différences entre les versions de « Cabale »

De Christ-Roi
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[...] Fondée sur le texte biblique, la cabale fut hiérarchisée comme une interprétation légitime de la Torah. Peu à peu, l'interprétation en tant que telle prit le pas sur son ancrage scripturaire." (Abbé [[Julio Meinvielle|Julio Meinvielle]], ''De la Cabbale au Progressisme'', [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], 1970, p. 8.)
 
[...] Fondée sur le texte biblique, la cabale fut hiérarchisée comme une interprétation légitime de la Torah. Peu à peu, l'interprétation en tant que telle prit le pas sur son ancrage scripturaire." (Abbé [[Julio Meinvielle|Julio Meinvielle]], ''De la Cabbale au Progressisme'', [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], 1970, p. 8.)
  
"Au tout début, il n'y a pas deux traditions, mais une seule, car seul existe DIEU et le bien qui procède de ses mains bienfaisantes. La tradition perverse et cabalistique tire son origine de la bonne [[tradition|tradition]], pervertie par la malice de l'homme, lequel à son tour se laisse séduire et aliéner par le diable. La grande tentation gnostique du ''vous serez comme des dieux'' s'isntalle dans le genre humain et le perd.  
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"Au tout début, il n'y a pas deux traditions, mais une seule, car seul existe DIEU et le bien qui procède de ses mains bienfaisantes. La tradition perverse et cabalistique tire son origine de la bonne [[tradition|tradition]] (la "tradition orale judéo-catholique", ''ibid''., p. 20), pervertie par la malice de l'homme, lequel à son tour se laisse séduire et aliéner par le diable. La grande tentation gnostique du ''vous serez comme des dieux'' s'isntalle dans le genre humain et le perd.  
  
 
"Le noyau essentiel des vérités qui vient de DIEU tourne autour du mystère immuable de l'Unité et Trinité de DIEU. [...] La mauvaise cabale, quant à elle, se fonde sur le pur ''changement'', qui reçoit les noms d'[[évolutionnisme|évolutionnisme]], historicisme, dialecticisme ou ''[[progressisme|progressisme]]''. Le changement ne se trouverait pas ''dans la Créature'', mais ''dans le Créateur''. Dieu se ferait avec l'univers et avec l'homme. Dieu ne serait pas l' ''Esse Subsistens'', dans la contemplation duquel les élus doivent trouver leur béatitude pour l'éternité, il serait une incessante production, un devenir, une praxis, que la créature doit s'appliquer à fabriquer" (Abbé [[Julio Meinvielle|Julio Meinvielle]], ''De la Cabbale au Progressisme'', [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], 1970, p. 15.)
 
"Le noyau essentiel des vérités qui vient de DIEU tourne autour du mystère immuable de l'Unité et Trinité de DIEU. [...] La mauvaise cabale, quant à elle, se fonde sur le pur ''changement'', qui reçoit les noms d'[[évolutionnisme|évolutionnisme]], historicisme, dialecticisme ou ''[[progressisme|progressisme]]''. Le changement ne se trouverait pas ''dans la Créature'', mais ''dans le Créateur''. Dieu se ferait avec l'univers et avec l'homme. Dieu ne serait pas l' ''Esse Subsistens'', dans la contemplation duquel les élus doivent trouver leur béatitude pour l'éternité, il serait une incessante production, un devenir, une praxis, que la créature doit s'appliquer à fabriquer" (Abbé [[Julio Meinvielle|Julio Meinvielle]], ''De la Cabbale au Progressisme'', [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], 1970, p. 15.)

Version du 9 février 2006 à 17:06

"Ce mot, étymologiquement signifie réception et, dans un sens plus large, tradition. Ce terme fut utilisé primitivement pour désigner l'enseignement oral par opposition à la loi écrite.

[...] Fondée sur le texte biblique, la cabale fut hiérarchisée comme une interprétation légitime de la Torah. Peu à peu, l'interprétation en tant que telle prit le pas sur son ancrage scripturaire." (Abbé Julio Meinvielle, De la Cabbale au Progressisme, Editions Saint-Rémi, 1970, p. 8.)

"Au tout début, il n'y a pas deux traditions, mais une seule, car seul existe DIEU et le bien qui procède de ses mains bienfaisantes. La tradition perverse et cabalistique tire son origine de la bonne tradition (la "tradition orale judéo-catholique", ibid., p. 20), pervertie par la malice de l'homme, lequel à son tour se laisse séduire et aliéner par le diable. La grande tentation gnostique du vous serez comme des dieux s'isntalle dans le genre humain et le perd.

"Le noyau essentiel des vérités qui vient de DIEU tourne autour du mystère immuable de l'Unité et Trinité de DIEU. [...] La mauvaise cabale, quant à elle, se fonde sur le pur changement, qui reçoit les noms d'évolutionnisme, historicisme, dialecticisme ou progressisme. Le changement ne se trouverait pas dans la Créature, mais dans le Créateur. Dieu se ferait avec l'univers et avec l'homme. Dieu ne serait pas l' Esse Subsistens, dans la contemplation duquel les élus doivent trouver leur béatitude pour l'éternité, il serait une incessante production, un devenir, une praxis, que la créature doit s'appliquer à fabriquer" (Abbé Julio Meinvielle, De la Cabbale au Progressisme, Editions Saint-Rémi, 1970, p. 15.)