Swedenborg

De Christ-Roi
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Emanuel Swedenborg (1688-1772), naturaliste, Philosophe et théosophe suédois.

De son vrai nom Emanuel Swedberg, l'illuminé, trompé par des révélations d'anges du démon, naquit à Stockholm le 29 janvier 1688. Il fit ses études de philosophie à l'université d'Uppsala.

En 1745, alors qu'il disait avoir des visions surnaturelles et de révélations divines dont il entendait faire bénéficier l'humanité grâce à la publication des secrets qui lui ont été communiqués par les anges du Seigneur (on se demande lesquels compte tenu des contradictions avec l'enseignement traditionnel de l'Eglise...), Swedenborg se mit à étudier la théologie.

Dans Arcana cœlestia (Arcanes célestes, 8 volumes, 1749-1756), il proposa un système théologique fondé sur une interprétation allégorique des Écritures, selon des instructions reçues de Dieu... Il soutint que, en 1757, le Jugement dernier était survenu en sa présence... (alors que Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même nous mit en garde que nul ne saurait ni le jour ni l'heure...), que l'Église en tant qu'entité spirituelle allait disparaître (alors que Notre Seigneur a donné les promesses de l'éternité à son Eglise: Matthieu XVI, 17-19 "Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort n’aura pas de force contre elle") et qu'une nouvelle Église, annoncée comme la Nouvelle Jérusalem dans le livre de la Révélation, était née de la volonté divine (cela voudrait dire que Dieu se contredit...) Les adeptes de Swedenborg, acceptent ses écrits théologiques comme étant d'inspiration divine...

Les Illuminés baptisés Swedenborgiens ne sont pas les Illuminés de Bavière, adeptes de Weishaupt. En France, ils se font appeler les "Martinistes" (Source: Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 70).

Mais, l'Abbé Barruel indique qu'"[..] entre les adeptes de Swedenborg & ceux de Weishaupt, il n'y avait qu'un pas à faire. La soit-disant théosophie de l'un ne vaut pas mieux que l'athéisme de l'autre. Weishaupt conduit plus droit au terme; mais la destruction de toute religion est le but commun de leurs mystères. Il est même à remarquer que Weishaupt fut aussi sur le point de fonder les siens sur toute la théosophie du feu principe & sur la théologie des Perses, comme l'ont fait les Chevaliers du Phénix, Philalètes & Martinistes (Voy. Ecrits orig. des Illum., lett. 46) (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 106 en note).