Nation

De Christ-Roi
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Communauté humaine, le plus souvent installée sur un même territoire et qui possède une unité historique, linguistique, religieuse, économique plus ou moins forte. Le nationalisme entend défendre cette unité.

La nation est une société naturelle et n'est donc pas le fruit d'une simple convention (Jean-Paul II)

"La doctrine sociale catholique considère que tant la famille que la nation sont des sociétés naturelles et ne sont donc pas le fruit d'une simple convention... C'est pourquoi,... elles ne peuvent être remplacées par rien d'autre" (Jean-Paul II, Mémoire et identité, Le testament politique et spirituel du pape, Flammarion, Mayenne 2005, p. 87).

Ce n'est pas une simagrée administrative (Charles Maurras)

Cette société naturelle, "ce n'est pas une simagrée administrative comme la naturalisation qui peut changer les corps. Ce n'est pas un acte de mariage, l'échange des serments, celui des fantaises, ni même le contact des deux épidermes, qui modifie les profondeurs de la nature originelle" (Charles Maurras, Action Française mensuelle, 1905)

Vous serez davantage de votre pays, à mesure que vous serez plus Chrétiens (Cardinal Pie)

  • "Vous serez davantage de votre pays, à mesure que vous serez plus Chrétiens. Est-ce que la France n'est pas liée au christianisme par toutes ses fibres? N'avez-vous pas lu, en tête de la première charte française, ces mots tant de fois répétés par l'héroïne d'Olréans:

"Vive le Christ qui est Roi des Francs!"" ?'avez-vous pas lu le testament de saint Rémy, le père de notre monarchie et de toutes ses races régnates? N'avez-vous pas lu les testaments de Charlemagne et de Saint Louis et ne vous souvenez-vous pas comment ils s'expriment concernant la sainte Eglise romaine et le vicaire de Jésus-Christ? le programme national de la France est là...

Quoiqu'on fasse, il n'y aura jamais de NATIONAL en France que ce qui est Chrétien" Cardinal Pie, La Royauté sociale de .S. Jésus-Christ, d'après le cardinal Pie, P. Théotime de Saint-Jsut, O.M.C., Lecteur émérite en théologie, 1923, Éditions Saint-Rémi, p. 149).

"Celui-là s’exile de sa patrie qui se sépare du Christ" (Saint Ambroise)

"Qui se a Christo separat, exul est patriae" : "Celui-là s’exile de sa patrie qui se sépare du Christ" (Saint Ambroise).

"Impossible de se dire Chrétien si l’on refuse de rendre à la patrie les devoirs qui lui sont dus. Mais tout service de la patrie est menteur lorsqu’il s’éloigne ou qu’il se sépare foncièrement de Jésus-Christ" (Jean Ousset, Pour qu’Il règne, DMM 1986, p. 60.

Le nationalisme défend le droit de toutes les nations et de tous peuples à se perpétrer dans leur être

Un peuple à forte identité religieuse, politique, sociale et culturelle peut-il accepter sans risque pour la survie de cette identité, donc pour sa survie tout court en tant que peuple, la présence massive chez lui de populations dont l'identité est fort différente de la sienne et à certains égards absolument contraire à celle-ci ?

Le nationalisme défend le droit de toutes les nations et de tous peuples, du Tibet à la Serbie, du Sénégal à l’Irak, à commencer par le nôtre pour nous Français, à se perpétrer dans leur être, à transmettre la culture de leurs ancêtres aux générations suivantes, à sauvegarder leurs racines, leur identité, le fondement de leur liberté, en un mot à garder la maîtrise de leur destin.

La préservation de la nation que nous a donné Dieu passe aussi par la défense de l'identité ethnique. Refuser que son pays soit envahi n'est pas antichrétien, bien au contraire (l'invasion d'étrangers est d'ailleurs considéré dans l'Ancien testament, comme un fléau de Dieu pour les manquements et les fautes d'Israël).

Il ne s'agit évidemment pas de professer la haine de l'étranger pris individuellement mais il s'agit de proclamer l'amour des siens en priorité sur l'amour du lointain. Charité bien ordonnée commence par soi-même, dit-on. Il s'agit de préserver ce que Dieu a créé et la nation est une création de Dieu comme les autres. Jean-Paul II dit qu'elle est (comme la famille) "une société naturelle" qui "n'est donc pas le fruit d'une simple convention... C'est pourquoi,... elle ne peut être remplacées par rien d'autre" (Mémoire et identité, Le testament politique et spirituel du pape, Flammarion, Mayenne 2005, p. 87).

Il s'agit donc pour le Chrétien de défendre et de préserver cette donnée naturelle contre toute attaque extérieure ayant pour but de la changer ou de la remplacer. Or, aujourd'hui, la nation et les nations en général sont attaquées sous moult aspects par l'idéologie mondialiste dominante: il s'agit de créer un homme nouveau arraché à toute identé nationale, le "citoyen de l'univers" (vieille utopie des Illuminés). Dans ses fameuses Mémoires pour servir à l'Histoire du jacobinisme, parus en 1798, l'abbé Augustin Barruel rapporte un texte. Ce texte saisi par la police du Grand Electeur de Bavière de l'époque, faisait partie d'une correspondance de Weishaupt avec ses conjurés et renfermait ses recommandations pour l'agitation révolutionnaire. Il expliquait qu'il fallait, pour défendre "un amour universel", combattre les partisans de l'"amour national", appelés "nationalistes".

Dès lors, les créateurs du racisme ne sont-ils pas ces illuminés qui imposent au peuple, souvent contre sa volonté, de vivre avec des populations qui n'ont ni ses us et coutumes, ni ses valeurs, ni sa Religion ? C'est tout de même une action tyrannique d'imposer de force aux peuples de vivre avec des peuples qui leurs sont en tous points étrangers. Ainsi le voile islamique cache (le propre d'un voile, certes…) une conception rétrograde, infantilisante, mysogine, patriarcale et sexiste de la femme. Il cache aussi, chez d'autres ou chez les mêmes, des velléités politiques: il s'agit pour eux de défier la société française, d'affirmer par la provocation une identité concurrente... A trop crier «Liberté, liberté!» en sautant comme des cabris, à bâtir depuis deux siècles leur laïcité sur les ruines de leur sectarisme anti-chrétien (et anti-français à l'occasion), ils ont laissé s'engouffrer sur notre sol le cheval de Troie d'une religion qui ne connaît, qui nie même, toute distinction entre vie privée et vie sociale et entre temporel et spirituel (et qui peut même s'offrir le luxe de faire la leçon à nos dirigeants à partir des référents philosophiques de ces derniers: l'avis cité ci-dessus évoque la France, patrie de la Révolution française, de sa fameuse devise et des droits de l'homme, France qui de ce fait, serait bien inspirer de «respecter les convictions et les sentiments des musulmans du monde entier, et d'accepter la diversité culturelle et religieuse dans sa société.....».

Démonçons donc haut et fort cette "République" (maçonnique et illuminée) qui a pour but de DETRUIRE les identités et les nations pour les remplacer par cette sorte de soupe "culturelle" informe, plus ou moins homogène, qu'on essaie de nous vendre aujourd'hui par tous moyens; un magma "culturel" informe qui ne laisse évidemment aucune place à la libre expression des identités... C'est la guerre aux régionalismes, aux langues locales, etc... le tout au nom du progrès, de la démo (n) cratie et des droits de l'homme, évidemment...

Dénonçons donc tous ces professionnels du mondialisme internationaliste qui sont les vrais criminels et les vrais créateurs du racisme au quotidien, et d'ailleurs les créateurs de toutes guerres passées et à venir car détruisant la nature, le droit naturel et les droits des hommes à se perpétrer dans leur être.

Face au voile hypocrite de la laïcité, l'étendard du Christ-Roi

  "On ne guérit pas une nation malade dit le P. Aubry, avec de l'enthousiasme, 
  des sentiments, de grands cris d'espérance jetés dans les chaires, les tribunes, 
  les journaux et les livres" (Mgr Delassus, 
  L'américanisme et la conjuration antichrétienne, Société de Saint-Augustin, 
  Desclée De Brouwer et Cie, Paris 1899, p. 293.)

La France confrontée au débat sur la laïcité comme l'Europe confrontée à la difficile élaboration de sa Constitution ont aujourd'hui une occasion inespérée de sortir de toutes ces fumées; elles ne feront pas l'économie d'une proclamation des droits de Dieu, donc de la religion catholique, seule authentique. Car, là est l'issue de cette dialectique infernale entre laïcité et liberté de religion, avatars d'une même liberté de perdition: la réaffirmation de la spécificité du catholicisme, de son monopole de droit parce que seule vraie religion, et donc le confinement de toutes autres doctrines au rang de spiritualités tolérées au nom des exigences du bien commun et de la paix sociale. Il n'y a rien à inventer, il convient seulement de refermer les deux siècles de la parenthèse mortifère du laïcisme. France, souviens-toi des promesses de ton baptême! Et toi, vieille Europe, souviens-toi qu'hier tu fus grande parce que tu avais nom « Chrétienté!»