Différences entre les versions de « Malesherbes »
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| − | Malesherbes (1721-1794), Président de la cour des Aides en 1750, directeur de la librairie la même année, il fit en 1770 et 1771, à Louis XV, des remontrances qui amenèrent la suppression de la cour des Aides et l'exil de Malesherbes dans ses terres. Il reprit sa charge sous Louis XVI, il fit encore au roi des remontrances qui le rendirent très populaire ; Louis XVI en fit un ministre d’État, mais il démissionna au bout d'un an ; il fut une deuxième fois ministre en 1787. | + | Malesherbes (1721-1794), fils du chancelier Guillaume de Lamoignon. Après des études au collège Louis-le-Grand, il devient substitut du procureur général du Parlement, conseiller au Parlement, puis en décembre 1750, premier président de la cour des Aides et directeur de la librairie. |
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| + | Président de la cour des Aides en 1750, directeur - libéral... - de la librairie la même année, il fit en 1770 et 1771, à Louis XV, des remontrances qui amenèrent la suppression de la cour des Aides et l'exil de Malesherbes dans ses terres. Il reprit sa charge sous Louis XVI, il fit encore au roi des remontrances qui le rendirent très populaire ; Louis XVI en fit un ministre d’État, mais il démissionna au bout d'un an ; il fut une deuxième fois ministre en 1787. | ||
* [http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=249 Biographie Académie Française] | * [http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=249 Biographie Académie Française] | ||
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| + | "Dans ces dernières focntions, il se montre ouvert et tolérant [...], protège les ''philosophes'', dont il se sent proche. Il laisse discrètement diffuser l'[[Encyclopédie|Encyclopédie]] ["le grand moyen d'éclairer peu à peu le genre humain, & d'écraser l'infame" ([[Abbé Barruel|Abbé Barruel]] ]. Les remontrances qu'il fait au roi lors du "coup d'éclat" du chancelier Maupeou lui valent l'exil en 1771. Sous le règne de [[Louis XVI|Louis XVI]], il reprend ses focntions à la tête de la cour des Aides reconstituées et critique à nouveau le pouvoir absolu. Sur les instances de [[Maurepas|Maurepas]], cet homme... occupe bientôt les focntions de secrétairte d'Etat à la Maison du roi... Avec [[Loménie de Brienne|Loménie de Brienne]], i lrevient aux affaires comme ministre d'Etat et réussit à faire adopter son projet d'état civil des protestants... Mais il se sent mal à l'aise dans des focntions officielles et se retire en 1788..." ([[Jean-Christian Petitfils|Jean-Christian Petitfils]], Historia, Thématique, ''Louis XVI'', n°99 janvier-Févrer 1999, p. 31) | ||
Version du 19 janvier 2006 à 14:21
Malesherbes (1721-1794), fils du chancelier Guillaume de Lamoignon. Après des études au collège Louis-le-Grand, il devient substitut du procureur général du Parlement, conseiller au Parlement, puis en décembre 1750, premier président de la cour des Aides et directeur de la librairie.
Président de la cour des Aides en 1750, directeur - libéral... - de la librairie la même année, il fit en 1770 et 1771, à Louis XV, des remontrances qui amenèrent la suppression de la cour des Aides et l'exil de Malesherbes dans ses terres. Il reprit sa charge sous Louis XVI, il fit encore au roi des remontrances qui le rendirent très populaire ; Louis XVI en fit un ministre d’État, mais il démissionna au bout d'un an ; il fut une deuxième fois ministre en 1787.
"Dans ces dernières focntions, il se montre ouvert et tolérant [...], protège les philosophes, dont il se sent proche. Il laisse discrètement diffuser l'Encyclopédie ["le grand moyen d'éclairer peu à peu le genre humain, & d'écraser l'infame" (Abbé Barruel ]. Les remontrances qu'il fait au roi lors du "coup d'éclat" du chancelier Maupeou lui valent l'exil en 1771. Sous le règne de Louis XVI, il reprend ses focntions à la tête de la cour des Aides reconstituées et critique à nouveau le pouvoir absolu. Sur les instances de Maurepas, cet homme... occupe bientôt les focntions de secrétairte d'Etat à la Maison du roi... Avec Loménie de Brienne, i lrevient aux affaires comme ministre d'Etat et réussit à faire adopter son projet d'état civil des protestants... Mais il se sent mal à l'aise dans des focntions officielles et se retire en 1788..." (Jean-Christian Petitfils, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 31)