Luxure

De Christ-Roi
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  • "De toutes les folies, celle de la luxure est la plus honteuse, la plus furieuse, la plus féconde en désastres et la plus difficile à guérir" (Mgr Gaume).

La luxure s'oppose à la Sagesse

"Vivre sous l'empire de l'esprit de sagesse, ou sous l'empire de l'esprit contraire, l'alternative est impitoyable, de tous les jours, de toutes les heures et dans toutes les positions. Quel est l'esprit satanique, opposé à l'esprit de sagesse? C'est l'esprit de luxure (Spiritus sapientiae obruit Spiritum luxuriae, quae figens se in cadaveribus foetidis ut ibi pascatur, ad arcam Ecclesiae nescit reverti ut columba, ubi sunt cibaria optima et suavissima. S. Anton., IV p., tit. X, c. I, p. 153.) L'un élève l'homme jusqu'à Dieu; l'autre l'abaisse jusqu'à la brute" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 498).

"[...] Cette chute est dans la nature des choses. L'homme est fait pour adorer; s'il n'adore pas le Dieu très haut, il faut qu'il adore le Dieu très bas; s'il n'adore pas le Dieu esprit, il adorera le Dieu chair. De là vient, si vous les scrutez avec soin, qu'au fond de tous les cultes païens, de toutes les pratiques démoniaques, de toute conscience émancipée, vous trouverez infailliblement une souillure. Vénus en est le dernier mot. Commencé par la gourmandise, le despotisme de la chair finit par la luxure. Or, de toutes les folies, celle de la luxure est la plus honteuse, la plus furieuse, la plus féconde en désastres et la plus difficile à guérir" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 501-502).

La luxure "suppose et traîne à sa suite tous les 'dons' sataniques"

"Comme le Saint-Esprit est inséparable de ses dons, Satan est inséparable des siens. Comme le don de sagesse suppose et couronne tous les dons du Saint-Esprit, le don de luxure, suppose et traîne à sa suite tous les dons sataniques. Pas un impudique qui ne soit orgueilleux, avare, gourmand, jaloux, emporté, paresseux : c'est un fait constaté par l'expérience des âmes et par les enseignements de l'histoire. Aux ordres de leur chef, il n est pas de crime que les affreux satellites de la luxure ne commettent pour lui obéir. Les duels, les assassinats, les empoisonnements, les rapts, les violences, les infanticides, les excès de table, les noires jalousies, la perfide médisance, l'odieuse calomnie, les trahisons, les bassesses, les vols, les divisions, les haines sont leur ouvrage" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 502).

La société livrée à l'Esprit de luxure sera sans cesse sur le penchant de sa ruine

"Que la luxure vienne à régner sur un peuple, sur une époque, attendez-vous à des iniquités sans nombre et sans nom, à des dépravations d'idées, de goûts et d'habitudes sans exemple. Vous compterez par myriades des existences sans remords, des morts sans repentir, des fous et des suicides dans des proportions inconnues. Viciée presque dans sa source, la vie elle-même se manifestera par l'étiolement et par la dégénérescence de la race. Tantôt semblable à l'édifice assis sur un terrain marécageux et toujours menaçant de s'affaisser sur lui-même; tantôt semblable à la ville prise d'assaut, où le meurtre et le pillage sont en permanence, la société, livrée à l'Esprit de luxure, sera sans cesse sur le penchant de sa ruine, ou deviendra une arène sanglante, dans laquelle toutes les passions déchaînées se livreront des combats à outrance. Ainsi finissent les peuples voluptueux.

"Tous ces malheurs et toutes ces chances de malheurs ne suffiront-ils jamais, pour nous faire sentir la nécessité du don qui nous en préserve ? En vain le monde actuel multiplie les révolutions pour arriver à la liberté. Une seule révolution peut l'affranchir : c'est la révolution morale, qui, brisant la tyrannie de la luxure et de ses satellites, le replacera sous l'empire de l'Esprit de sagesse. Sinon, non" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 502-503).