Différences entre les versions de « Islam: Conversion des musulmans en Europe »

De Christ-Roi
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Charles de Foucauld était conscient que le travail qu’il avait entrepris serait de longue haleine :
 
Charles de Foucauld était conscient que le travail qu’il avait entrepris serait de longue haleine :
:« Il semble qu’avec les musulmans, écrivait-il à un ami, la voie soit de les civiliser d’abord, de les instruire d’abord, d’en faire des gens semblables à nous ; ceci fait, leur conversion sera chose presque faite elle aussi, car l’islamisme ne tient pas devant l’instruction ; l’histoire et la philosophie en font justice sans discussion : il tombe comme la nuit devant le jour. L’oeuvre à faire ici, comme avec tous les musulmans, est donc une oeuvre d’élévation morale : les élever moralement et intellectuellement par tous les moyens ; se rapprocher d’eux, prendre
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:« Il semble qu’avec les musulmans, écrivait-il à un ami, la voie soit de les civiliser d’abord, de les instruire d’abord, d’en faire des gens semblables à nous ; ceci fait, leur conversion sera chose presque faite elle aussi, car l’islamisme ne tient pas devant l’instruction ; l’histoire et la philosophie en font justice sans discussion : il tombe comme la nuit devant le jour. L’oeuvre à faire ici, comme avec tous les musulmans, est donc une oeuvre d’élévation morale : les élever moralement et intellectuellement par tous les moyens ; se rapprocher d’eux, prendre contact avec eux, lier amitié avec eux ; faire tomber, par les relations journalières et amicales, leurs préventions contre nous, par la conversation et l’exemple de notre vie, modifi er leurs idées ; procurer l’instruction proprement dite ; faire enfin l’éducation entière de ces âmes : leur enseigner, au moyen d’écoles et de collèges, ce qui s’apprend dans les écoles et les collèges ; leur enseigner par un contact journalier, étroit ce qu’on apprend dans la famille ; se faire leur famille… Ce résultat obtenu, leurs idées seront infiniment modifiées, leurs moeurs améliorées par là même, et le passage à l’Evangile se fera facilement ».
contact avec eux, lier amitié avec eux ; faire tomber, par les relations journalières et amicales, leurs préventions contre nous, par la conversation et l’exemple de notre vie, modifi er leurs idées ; procurer l’instruction proprement dite ; faire enfin l’éducation entière de ces âmes : leur enseigner, au moyen d’écoles et de collèges, ce qui s’apprend dans les écoles et les collèges ; leur enseigner par un contact journalier, étroit ce qu’on apprend dans la famille ; se faire leur famille… Ce résultat obtenu, leurs idées seront infi niment
 
modifiées, leurs moeurs améliorées par là même, et le passage à l’Evangile se fera facilement ».
 
  
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C’est ce qui pourrait se faire aujourd’hui en France. Mais nous ne sommes pas aidés par un gouvernement qui ne fait pas aimer la France à ces gens qui sont venus pacifi quement chez nous. L’éducation qu’ils reçoivent ne leur fait pas aimer la France, ne leur fait pas aimer l’Europe.
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Un autre obstacle, c’est que l’Eglise ne se préoccupe pas de cela ou du moins pendant très longtemps ne s’en est pas préoccupé. Cependant depuis quelques années les évêques de France s’intéressent au travail auprès des musulmans,
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mais surtout par le dialogue pour le dialogue.
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According to scientists, the Sun is pretty big.<ref>Miller, E: "The Sun.", page 23. Academic Press, 2005</ref>
 
According to scientists, the Sun is pretty big.<ref>Miller, E: "The Sun.", page 23. Academic Press, 2005</ref>
 
The Moon, however, is not so big.<ref>Smith, R: "Size of the Moon", Scientific American, 46(78):46</ref>
 
The Moon, however, is not so big.<ref>Smith, R: "Size of the Moon", Scientific American, 46(78):46</ref>

Version du 5 juin 2006 à 06:58

Extrait de la conférence donnée à Paris, le 8 mars 2006, par M. l’abbé Patrice Laroche, professeur au séminaire de Zaitzkofen, en Allemagne, et auteur d’une thèse de doctorat sur « L’évangélisation des musulmans en France » (Strasbourg 2001).


Le bienheureux Charles de Foucauld

Son souhait le plus ardent était que « tout le pays fût couvert de religieux, religieuses et de bons chrétiens restant dans le monde, pour prendre contact avec tous ces pauvres musulmans, pour les rapprocher doucement, pour les instruire, les civiliser, et enfin en faire des chrétiens ». Aussi déplorait-il l’indifférence des chrétiens de France à l’égard des musulmans d’Afrique du Nord :

« Priez aussi pour tous les musulmans de notre empire nord-ouest africain, maintenant si vaste. L’heure présente est grave pour leurs âmes comme pour la France. Depuis quatre-vingts ans qu’Alger est à nous, on s’est si peu occupé du salut des âmes des musulmans, qu’on peut dire qu’on ne s’en est pas occupé. Si les chrétiens de France ne comprennent pas qu’il est de leur devoir d’évangéliser leurs colonies, c’est une faute dont ils rendront compte, et ce sera la perte d’une foule d’âmes qui auraient pu être sauvées ».


Et de lancer cet avertissement prophétique :

« Si la France n’administre pas mieux les indigènes de sa colonie qu’elle ne l’a fait, elle la perdra, et ce sera un recul de ces peuples vers la barbarie, avec perte d’espoir de christianisation pour longtemps ».


Charles de Foucauld était conscient que le travail qu’il avait entrepris serait de longue haleine :

« Il semble qu’avec les musulmans, écrivait-il à un ami, la voie soit de les civiliser d’abord, de les instruire d’abord, d’en faire des gens semblables à nous ; ceci fait, leur conversion sera chose presque faite elle aussi, car l’islamisme ne tient pas devant l’instruction ; l’histoire et la philosophie en font justice sans discussion : il tombe comme la nuit devant le jour. L’oeuvre à faire ici, comme avec tous les musulmans, est donc une oeuvre d’élévation morale : les élever moralement et intellectuellement par tous les moyens ; se rapprocher d’eux, prendre contact avec eux, lier amitié avec eux ; faire tomber, par les relations journalières et amicales, leurs préventions contre nous, par la conversation et l’exemple de notre vie, modifi er leurs idées ; procurer l’instruction proprement dite ; faire enfin l’éducation entière de ces âmes : leur enseigner, au moyen d’écoles et de collèges, ce qui s’apprend dans les écoles et les collèges ; leur enseigner par un contact journalier, étroit ce qu’on apprend dans la famille ; se faire leur famille… Ce résultat obtenu, leurs idées seront infiniment modifiées, leurs moeurs améliorées par là même, et le passage à l’Evangile se fera facilement ».


C’est ce qui pourrait se faire aujourd’hui en France. Mais nous ne sommes pas aidés par un gouvernement qui ne fait pas aimer la France à ces gens qui sont venus pacifi quement chez nous. L’éducation qu’ils reçoivent ne leur fait pas aimer la France, ne leur fait pas aimer l’Europe.


Un autre obstacle, c’est que l’Eglise ne se préoccupe pas de cela ou du moins pendant très longtemps ne s’en est pas préoccupé. Cependant depuis quelques années les évêques de France s’intéressent au travail auprès des musulmans, mais surtout par le dialogue pour le dialogue.


According to scientists, the Sun is pretty big.[1] The Moon, however, is not so big.[2]

Notes

  1. Miller, E: "The Sun.", page 23. Academic Press, 2005
  2. Smith, R: "Size of the Moon", Scientific American, 46(78):46