Hégésippe

De Christ-Roi
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Hégésippe (115-185), auteur chrétien issu du judaïsme connu par Eusèbe de Césarée (H.E. IV,22,2)

Ses Mémoires, Histoire ecclésiastique sont une oeuvre historique en cinq livres, et constituent la première histoire de l'Église et un recueil du témoignage authentique des apôtres en établissant comment il est passé de main en main.[1]

Sorti de l'ébionisme, mais accueilli pleinement par l'église orthodoxe, ce respectable vieillard achevait à Rome ses cinq livres de Mémoires, base première de l'histoire ecclésiastique.

L'ouvrage commençait à la mort de Jésus-Christ. Il est douteux cependant qu'il fût conduit selon un ordre chronologique.

A beaucoup d'égards, c'était un livre de polémique contre les hérésies et contre les révélations apocryphes écrites par les gnostiques et les marcionites.

Hégésippe montrait que beaucoup de ces apocryphes venaient d'être composés tout récemment.

Les Mémoires d'Hégésippe auraient pour nous un prix infini, et leur perte n'est pas moins regrettable que celle des écrits de Papias. C'était tout le trésor des traditions ébionites, rendues acceptables aux catholiques et présentées dans un esprit de vive opposition à la gnose.

Ce qui concerne les sectes juives et la famille de Jésus était très développé, évidemment d'après des renseignements particuliers. Hégésippe, dont la langue maternelle était l'hébreu, et qui ne reçut pas d'éducation hellénique, avait la crédulité d'un talmudiste. Il ne reculait devant aucune bizarrerie. Son style paraissait aux Grecs simple et plat, sans doute parce qu'il était calqué sur l'hébreu, comme celui des Actes des Apôtres. Nous en avons un curieux spécimen dans ce récit de la mort de Jacques, morceau d'un ton si singulier qu'on est tenté de croire qu'il a été emprunté à un ouvrage ébionite écrit en hébreu rythmé.

Origène, saint Hippolyte ignorent son existence. Seuls, les curieux d'histoire comme Eusèbe le connurent, et, de ces pages précieuses, celles-là furent sauvées que les chronographes plus modernes insérèrent dans leurs récits. [2]

V. 175 Hégésippe publie le "Martyre de Polycarpe".