Famille

De Christ-Roi
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"Partout la civilisation a commencé par la famille" ( Mgr Delassus)

"Partout la civilisation a commencé par la famille. Cà et là naissent des hommes chez qui se développent et agissent plus puissamment l'amour paternel et le désir de se perpétuer dans leurs descendants. Ils se livrent au travail avec plus d'ardeur, imposent à leurs appétits u nfrein plus continu et plus solide, gouvernent leur famille avec plus d'autorité, lui inspirent des moeurs plus sévères, qu'ils impriment dans les habitudes qu'ils font contracter. Ces habitudes se transmettent par l'éducation; elles deviennent des traditions qui maintiennent les nouvelles générations dans la voie ouverte par les ancêtres. La marche dans cette voie conduit la famille à une situation de plus en plus haute; en même temps, l'union que cosnervent entre elles toutes les branches issues du tronc primitif, leur donne une puissance quis 'accroît de jour en jour avec le nombre qui se multiplie et avec les richesses qui s'accumulent par le travail de tous.

"[...] Le contrat social, qui fait se rassembler un beau jour des hommes étrangers les uns aux autres et les fait se lier entre eux par un pacte conventionnel, n'a jamais existé que dans l'imagination de Jean-Jacques; et si ses disciples ont tenté quelque part de se constituer ainsi en Etat, leur société factice n'a pas dû tarder à se dissoudre. Rien ne subsiste que ce qui est fait par la nature et selon ses lois. Ces lois, nous les avons vues agir aux origines des civilisations grecques et romaine, comme aux origines de la civilisation moderne. les missionnaires et les explorateurs les cosntatent chez les sauvages. Pas plus chez eux qu'ailleurs, il n'y a de tribu que là où il y a un commencement d'organisation, et cette organisation, elle la tient de la prééminence d'une famille à laquelle les autres sont subordonnées.

"C'est la hiérarchie dans sa première formation et l'aristocratie dans son premier état."

( Mgr Delassus, L'esprit familial, dans la famille, dans la cité et dans l'Etat, Société Saint-Augustin, Desclée De Brouwer, Lille 1910, réédité aux ESR, p. 19-20.)


La franc-maçonnerie vise à détruire la famille (Léon XIII, Humanum genus, 1884.)

"L'autre dessein, à la réalisation duquel les francs-maçons emploient tous leurs efforts, consiste à détruire les fondements principaux de la justice et de l'honnêteté. Par là, ils se font les auxiliaires de ceux qui voudraient, qu'à l'instar de l'animal, l'homme n'eût d'autre règle d'action que ses désirs.

  • Ce dessein ne va rien moins qu'à déshonorer le genre humain et à le précipiter ignominieusement à sa perte. Le mal s'augmente de tous les périls qui menacent la société domestique et la société civile.
  • Ainsi que Nous l'avons exposé ailleurs, tous les peuples, tous les siècles s'accordent à reconnaître dans le mariage quelque chose de sacré et de religieux et la loi divine a pourvu à ce que les unions conjugales ne puissent pas être dissoutes. Mais si elles deviennent purement profanes, s'il est permis de le rompre au gré des contractants, aussitôt la constitution de la famille sera en proie au trouble et à la confusion; les femmes seront découronnées de leur dignité; toute protection et toute sécurité disparaîtront pour les enfants et pour leurs intérêts.

(Léon XIII, Lettre Encyclique Humanum genus, 1884.)

La profanation du dimanche est la ruine de la famille

"Rien de plus nécessaire, rien de plus délicieux, rien de plus honorable que la famille: voilà qui est vrai toujours. Mais, dans les temps actuels, où la société est divisée en mille partis qui se détestent, en attendant qu'ils se déchirent, la famille est le seul bien commun qui reste à l'homme. Si donc, j'établis avec la dernière évidence que la profanation du dimanche détruit cette chose si indispensable, si sainte et si douce, sera-t-il besoin d'autre motif pour ramener immédiatement le repos sacré du septième jour? Eh bien! Oui; la profanation du dimanche est la ruine de la famille. En effet, il n'y a pas de famille, sans la pratique des devoirs qui la constituent, et sans lien qui unit les membres qui la composent."

"[...] Or, nuls devoirs n'exigent autant de dévouement, de sollicitude, de sacrifices, de persévérance,c 'est--à-dire de véritable courage, que les devoirs de la famille. DIEU seul peut le donner et le soutenir. Le donnera-t-il si l'on ne daigne pas même le lui demander? et le demande-t-on sérieusement, quand on profane le jour consacré à la prière? [...] Mais sans prières, et surtout sans prièresen commun au pied des saints autels, sans participation commune au banquet divin, sans édification mutuelle, par conséquent sans la grâce divine, que devient le courage chrétien, que devient la famille?"

( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, Editions Saint-Rémi, p. 69; 73.)