Esclavage

De Christ-Roi
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LA VERITE SUR L'ESCLAVAGE

Bernard Antony appelle tous les adhérents, militants et amis de l'AGRIF à préparer efficacement la journée de 'commémoration' de l’esclavage, le 10 mai. "Il conviendra de faire ressortir notamment les vérités suivantes :"

1. Jacques Chirac place cette 'commémoration' comme une reconnaissance de la 'part d'ombre' qu'il y a dans notre histoire. Pourquoi seulement dans notre histoire? ... "L’esclavage a (...) été le fait aussi bien de la Chine, de l’Egypte, des empires aztèques ou incas, de la Grèce et de Rome, et des peuples d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Il a été la quasi constante et universelle réalité de l’humanité pendant des millénaires. C’est le christianisme seul qui a déclenché la logique et la dynamique de reconnaissance de la dignité humaine discréditant peu à peu cette pratique. Dans la foi au Christ, devant Dieu, il n’y a plus en effet désormais «ni Juif, ni Grec, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme» … car ils sont tous «un en Christ Jésus». (Saint Paul, Epître aux Galates, 3-28)".

2. "Pour ce qui est des deux millénaires de notre ère, et sans considérer l’immense Extrême-Orient, tout aussi esclavagiste, le nombre des esclaves européens (et notamment ceux issus des pays slaves (d’où le mot esclaves) a été supérieur à celui des peuples africains. L’esclavage inter-africain sévissait partout et c’étaient des négriers africains qui vendaient «le bois d’ébène» aux Arabes et aux Européens. La Traite arabe a été numériquement supérieure (17 millions) à la Traite européenne (11 millions)."

3. "Si les pays d’Europe puis les Etats-Unis ont aboli l’esclavage sous ses formes traditionnelles, la Révolution française et les totalitarismes qu’elle a enfantés l’ont rétabli."

4. "L’esclavage dure toujours : (...) 800.000 esclaves au Niger (...), dans bien des pays musulmans (Arabie saoudite, Soudan, Mauritanie) (...), dans les laogaï (les goulags chinois d'aujourd'hui)."

5. "L’esclavage existe encore chez nous avec les réseaux de prostitution et l’industrie pornographique." (sans mentionner les bébés avortés...)

Source: Michel Janva, Le Salon Beige

"LA DISPARITION DE L'ESCLAVAGE SOUS LA DOUBLE ACTION DES FEMMES ET DE L'EVANGILE" (Régine Pernoud)

"L'esclave, qui était une chose, devient une personne"

1- L'esclave, totalement dépourvu de droit, l'esclave-chose, tel qu'il était dans le monde romain, ne pouvait évidemment survivre longtemps à la diffusion de l'Evangile.

2- "L'esclave, qui était une chose, devient une personne" (Régine Pernoud)

La disparition de la pratique barbare de l'"exposition" des nouveaux-nés aux bêtes sauvages

"[Les chrétiens] se marient, ils ont des enfants, mais ils n'exposent pas leurs nouveau-né. Ils mangent en commun mais ne se livrent pas à la débauche. Ils mènent dans la chair une vie non charnelle, vivant sur la terre mais le cœur au ciel. Ils obéissent aux lois établies, mais ils les surpassent par leur propre morale. Ils aiment l'humanité entière alors que tous les hommes les persécutent. Ils sont condamnés par ceux qui ne les connaissent pas; ils sont mis à mort et, par là acquièrent l'immortalité."

(Source: Aristide, Épître à Diognète, V, cité in Anne Bernet, Les chrétiens dans l'empire romain, des persécutions à la conversion Ier – IVe s., Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 116).

Sainte Bathilde abolit l'esclavage

3 - L'abolition de l'esclavage au VIIe siècle par Sainte Bathilde, Reine des Francs

L'Eglise rachetait les chrétiens réduits en esclavage par les mahométans

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                         Saint Jean de Matha

Saint Jean de Matha

"Comme il (Saint Jean de Matha ) offrait pour la première fois le saint sacrifice, il fut ravi en extase et vit un ange brillant de lumière, qui lui montrait des captifs gémissant dans les fers. Il comprit que Dieu l'appelait au rachat des chrétiens réduits en esclavage par les mahométans. Son projet d'un nouvel institut qu'il nomma l' Ordre de la très sainte Trinité pour la Rédemption des Captifs fut accueillit avec bonté et bénit par le Pape Innocent III (1197).

"[...] L'oeuvre prospéra rapidement en Italie, en France, en Espagne, où elle inspira plus tard à Saint Pierre Nolasque l'idée de fonder sur le même plan l'ordre de Notre-Dame de la Merci.

Jean de Matha fit lui-même deux voyages à Tunis, d'où il ramena plusieurs centaines de captifs, après avoir couru de grands dangers et essuyé de la part des infidèles de cruels traitements.

Au deuxième voyage, lorsque les mahométans virent le saint s'embarquer avec les cent vingt esclaves qu'il avait rachetés, ils se précipitèrent sur le vaisseau, enlevèrent le gouvernail, coupèrent les mâts, déchirèrent la voile, brisèrent les rames. Mais Jean plein de confiance en Dieu, exhorte les matelots et les passagers à manoeuvrer avec des tronçons de rames et des débris de planches; quant à lui, il quitte son manteau, l'étenden forme de voile, et, à genoux sur le tillac, le crucifix à la main, il invoque ardemment la sainte Vierge, l' étoile de la mer. Le vaisseau, après une heureuse traversée, aborda au port d'Ostie, aux acclamations d'une foule saisie d'admiration et de joie."

(Mgr Paul Guérin, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p. 83-84.)

Saint Pierre Nolasque

Saint Pierre Nolasque (+ 1258), prêtre originaire du diocèse de Carcassonne, à la suite d'une vision qu'il eut de la Vierge, fonda avec saint Raymond de Penyafort, avec le soutien de Jacques Ier d'Aragon, l'Ordre de Notre-Dame de la Merci, pour le rachat des captifs chrétiens, ses religieux se constituant eux-mêmes prisonniers des barbaresques à la place de leurs frères, quand ils n'avaient l'argent nécessaire pour les racheter.

LA REAPPARITION DE L'ESCLAVAGE AVEC LA SECTE DE LA FRANC-MACONNERIE (Léon XIII, Humanum genus, 1884.)

"En effet, ceux qui sont affiliés doivent promettre d'obéir aveuglément et sans discussion aux injonctions des chefs, de se tenir toujours prêts sur la moindre notification, sur le plus léger signe, à exécuter les ordres donnés, se vouant d'avance, en cas contraire, aux traitements les plus rigoureux et même à la mort. De fait, il n'est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d'entre eux qui sont convaincus, soit d'avoir livré la discipline secrète, soit d'avoir résisté aux ordres des chefs; et cela se pratique avec une telle dextérité que,la plupart du temps, l'exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et en tirer vengeance. Or, vivre dans la dissimulation et vouloir être enveloppé de ténèbres; enchaîner à soi par les liens les plus étroits et sans leur avoir préalablement fait connaître à quoi ils s'engagent, des hommes réduits ainsi à l'état d'esclaves; employer à toutes sortes d'attentats ces instruments passifs d'une volonté étrangère; armer pour le meurtre des mains à l'aide desquelles on s'assure l'impunité du crime, ce sont là de monstrueuses pratiques condamnées par la nature elle-même. La raison et la vérité suffisent donc à prouver que la Société dont Nous parlons est en opposition formelle avec la justice et la moralité naturelles."

(Léon XIII, Lettre encyclique Humanum genus, 1884 [1]


LE SYSTEME COMMUNISTE: LE PLUS VASTE SYSTEME D'ESCLAVAGE QU'ON AIT JAMAIS REVE" (Mgr Gaume)

LE PREMIERS DES ESCLAVAGES EST LA SERVITUDE DEMONIAQUE

Dans les évangiles, la possession démoniaque exprime la servitude profonde dans laquelle la personne tout entière peut tomber (Mt., VIII, 28-34).

L'ESCLAVAGE MODERNE FAIT DE L'HOMME UNE MACHINE ET UNE BÊTE DE SOMME

"Il faudrait, monsieur et cher ami, des larmes de sang pour pleurer la dégradation de ce malheureux peuple... Qu'est-il ayx yeux de ses maîtres, aux yeux de ceux-là mêmes qui l'ont poussé dans le précipice et qu'y l'y retiennent? Suivant l'énergique expression d'un prophète (David), qui ne trouva jamais application plus vraie, il est un instrument, un outil, une machine, une bête de somme (Comparatus est jumentis insipientibus. Ps. XVIII.)

Parcourez les usines, les manufactures, les fabriques, les ateliers, les domaines, les villes et les campagnes, où le jour du Seigneur (le dimanche) n'est plus connu.

"Je le dis, et vous le direz comme moi avec un profond sentiment de pitié, là, sauf rares exceptions dues à l'action secrète du christianisme, l'artisan, le cultivateur, l'homme du peuple, n'est plus considéré que comme une machine et une bête de somme. Machine à labourer la terre, machine à fabriquer des tissus, machine à forger le fer, machine à façonner l'argile, machine à raboter le bois ou à tailler la pierre; mais toujours machine.

Et la preuve: l'estime qu'on lui accorde se mesure au nombre, à la facilité et à la précision des mouvements qu'il exécute (aujourd'hui, c'est au chiffre qu'il apporte...)

Et la preuve: on croit avoir rempli toute justice à son égard lorsqu'on lui a donné de quoi réparer ses forces musculaires, comme on verse de temps en temps, dans les rouages d'une machine, l'huile nécessaire pour la faire focntionner...

Et la preuve: une fois épuisé par un travail forcé, on le congédie sans miséricorde comme on met au rebut la machine de service...

Oui, voilà tout, pour cette créature faite à l'image de DIEU; voilà tout pour cette âme immortelle rachetée au prix d'un sang divin; voilà tout pour cet enfant du ciel, pour cet héritier présomptif d'un royaume éternel! Ai-je eu tort de dire que le respect de la dignité humaine s'est perdu et que nous retournons au paganisme?

( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, Editions Saint-Rémi, p. 144-146.)

"Qu'ils ont arraché au peuple les seuls biens qu'il possédait"

( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, Editions Saint-Rémi, p. 144-146.)