Dieu n'a pas de fils

De Christ-Roi
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résumé

Dieu n'a pas de Fils. Tel est l'enseignement de l'islam; cet islam qui dans le même temps dit continuer et parachever le christianisme...

Credo ou symbole d'Athanase

"Le Père n'est fait de personne: il n'est ni créé, ni engendré. Le Fils est du Père seul : ni fait, ni créé, mais engendré. Le Saint-Esprit est du Père et du Fils : ni fait, ni créé, ni engendré, mais procédant... Quiconque veut donc être sauvé doit avoir ces sentiments de la Trinité. De plus, il est nécessaire pour le salut éternel qu'il croie fidèlement aussi à l'Incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Or c'est ici la vraie Foi, que nous croyons et confessons : que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et Homme; Dieu, ENGENDRE de la Substance du Père avant tous les siècles : et Homme, né dans le temps, de la Substance de sa Mère; Dieu parfait, Homme parfait : consistant en une âme raisonnable et en chair humaine; Egal au Père selon sa Divinité et inférieur au Père selon son Humanité. Lequel, bien qu'il soit Dieu et Homme n'est cependant pas deux, mais un seul Christ; Un : non par conversion de la Divinité en chair mais par l'assomption de l'Humanité en Dieu; Tout à fait un ; non par confusion de Substance mais par unité de Personne. Car comme l'âme raisonnable et la chair sont un seul homme de même Dieu et l'Homme sont un seul Christ; Lequel a souffert pour notre salut : il est descendu aux enfers ; le troisième jour il est ressuscité des morts. Il est monté aux cieux ; il est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant d'où il viendra pour juger les vivants et les morts. A la venue duquel tous les hommes ressusciteront avec leur corps et auront à rendre compte de leurs oeuvres. Et ceux qui auront bien fait iront à la vie éternelle et ceux qui auront mal fait iront au feu éternel. Telle est la Foi Catholique : laquelle quiconque ne croira pas fidèlement, ne pourra être sauvé".

Enseignement contradictoire de l'islam

Or, le fronton de la mosquée Al Aqsa à Jéruslem mentionne: Allah n'a pas de Fils.

La négation du "Fils engendré" se situe encore dans la Sourate CXII (112) du Coran, Le Culte, verset 3 "Il n'a pas engendré et n'a pas été engendré." (Source: Le Coran, traduction Régis Blachère, éd. Maison-neuve & Larose, Bonchamp-Lès-Laval, 2001, p. 671).

Le Fils Engendré du Père est une vérité que nous devons croire si nous voulons être sauvé

Or, outre le credo qui nous parle du "Fils ENGENDRE", la sainte Bible nous apprend que Dieu lui-même appelle Jésus son "Fils Bien-Aimé" en Marc IX,6, lors de la Transfiguration du Christ où il apparut à Pierre, Jacques et Jean, tout de blanc vêtu, comme "transfiguré" et en compagnie de Moïse : " ...et il vint de la nuée une voix disant : Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le".

En Luc III, 22, lors du baptême de Jésus par saint Jean le Baptiste, "l'Esprit-Saint descendit sur lui sous la forme sensible d'une colombe; et une voix vint du ciel: Vous êtes mon fils bien-aimé; c'est en vous que j'ai mis mes complaisances" (traduction française de la Vulgate de saint Jérôme, du IVe s. ap. J.-C.)

La Traduction Oecuménique Biblique traduit Lc III,22 par: "l'Esprit-Saint descendit sur Jésus sous une apparence corporelle, comme une colombe, et une voix vint du ciel : 'Tu es mon fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré'". Donc ici, Dieu dit qu'il a engendré Jésus, ce qui contredit la sourate 112. Une note explicative de cette traduction dit que "de nombreux témoins lisent ici la même formule que chez Marc: ...'il m'a plu de te choisir'. Mais le texte ici traduit est attesté chez de très anciens témoins et correspond particulièrement à la pensée de Luc. Il traduit le Ps II,7 et signifie l'intronisation messianique de Jésus, le début de sa mission auprès du peuple de Dieu. Le fait que cette parole soit prononcée par le Père en fait la révélation par excellence du mystère du Christ. La Trinité est présente dans ce verset : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Ailleurs dans le Nouveau Testament, dans Hébreux V,5, la Vulgate de saint Jérôme traduit bien: le "Fils engendré du Père" ce qui là encore contredit formellement l'enseignement de l'islam et de la sourate 112. Je cite donc Hébreux V.5: "Ainsi ce n'est pas le Christ qui s'est glorifié lui-même pour devenir pontife, mais c'est celui qui lui a dit : Vous êtes mon Fils, c'est moi qui aujourd'hui vous ai ENGENDRE". La T.O.B. traduit le même verset par: "c'est ainsi que le Christ non plus ne s'est pas attribué à lui-même la gloire de devenir grand prêtre; il l'a reçue de celui qui lui a dit : Tu es mon fils, moi, aujourd'hui, je t'ai ENGENDRE,..."

Il y a donc consensus de traduction.

Et, outre le fait que le coran nie le credo catholique, nie les Ecritures, le coran contredit encore la volonté de Dieu dans Ses prophéties messianiques inscrites dans l'Ancien Testament et annonçant la venue du fils de Dieu, ENGENDRE du Père. Je cite Esaïe IX,5-6: "Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. C’est bien de Jésus-Christ Notre Seigneur dont il s’agit ici dans cette prophétie d'Esaïe sur le Fils de Dieu et, Dieu puissant Lui-même...

Autre prophétie 'hétérodoxe' du "Fils de Dieu" que l'on trouvera dans les manuscrits de la mer Morte, découverts à Qumran en 1947: 4Q174 col 3 ligne 11: "Je serai pour lui un père, et il sera Mon fils" (=II Sam VII,11-12-13-14)

Voyez aussi le texte n°6 "Charte pour Israël durant les Derniers Jours", 1Qsa, 1Q28a : "le trait notable de cet écrit est sa possible référence dans 2:11 à Dieu comme 'père' du Messie d’Israël, c’est-à-dire du chef guerrier qui devait surgir de la lignée de David (n'oublions pas que Notre Seigneur a vaincu les principautés au Golgotha)... Si la lecture traditionnelle est juste, alors le texte de Qumran décrit un personnage messianique qui est d’une façon particulière le 'fils de Dieu'. La notion d’un messie ainsi qualifié se retrouve naturellement dans le christianisme" (Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les Manuscrits de la Mer Morte, collection Tempus Perrin La Flèche 2003, traduction française, p. 167-168).

Col. 2 Ligne 11-12 Procédure pour la [réu]nion des hommes de renom [quand ils seront appelés] au banquet tenu par la société du Yahad, quand [Dieu] aura EN[GEN]DRE ( ?) le Messie (ou quand le Messie sera apparu) parmi eux.

4Q369 "est un des trois écrits provenant des grottes de Qumran à parler d’un messie ENGENDRE par Dieu ou Fils de Dieu" (Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, ibid., p. 416):

4Q369 Frag. 1 Col. 2 ligne 6 "et Tu le nommeras Ton fils premier-né" [Personne ne peut] l’égaler, comme prince et maître de ton monde habité [...] la c[ouronne des ci]eux et la gloire des nuées, Tu les as placées [sur lui...] [...] et l’ange de Ta paix dans sa congrégation. Et Tu lui [as donné] des justes statuts, comme un père à un fi[ls...] [...] son amour". (Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, ibid., p. 417)

Enfin n'oublions pas dans l'Ancien Testament, ce psaume très important pour sa prophétie sur le "fils ENGENDRE du Père", le Psaume de David II.7: "Le Seigneur m'a dit: Vous êtes mon Fils, c'est moi qui aujourd'hui vous ai ENGENDRE..." (Vulgate). Ou dans la T.O.B., "Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai ENGENDRE… et je te donne les nations comme patrimoine..."

Conclusion

  • L'unanimité de traduction est établie.
  • La version du coran selon laquelle "Dieu n'a pas de fils" (sourate 112) est une contre-vérité anti-catholique et une falsification de la Parole de Dieu qui ne peut conduire imanquablement qu'en enfer, car cette falsification contredit directement la Tradition de l'Eglise, les Saintes Ecritures et le Credo catholique ou symbole d'Athanase, que tout le monde doit croire s'il veut être sauvé.