Césarisme

De Christ-Roi
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Politique en vertu de laquelle les rois aspirèrent à se faires Papes.

  • "Le Césarisme, ou l'émancipation de la société de l'autorité divine en matière de gouvernement, par la concentration de tous les pouvoirs spirituels et temporels dans la main d'un homme (sur une même tête), empereur et pontife, ne relevant que de lui-même. Qu'en est-il de ce nouveau caractère ? Regardez : la moitié des rois de l'Europe se sont faits papes ; l'autre moitié aspire à le devenir. Fouler aux pieds les immunités de l'Église, empiéter sur les droits de l'Église, souffleter l'Église, dépouiller l'Église, enchaîner l'Église : n'est-ce pas là ce qu'ont fait ou laissé faire tous les gouvernements de l'Europe, depuis la Renaissance ? N'est-ce pas ce qu'ils font encore? Si ce n'est pas là du Césarisme païen, nous ne comprenons plus le sens des mots" Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890, p. 465).
  • "Le césarisme et l'anarchie nous menacent encore, parce que l'on cherche dans des questions de personnes le salut du pays, au lieu de la chercher dans les principes..." Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 25 janvier 1872.

Conséquences inévitables ( Mgr Gaume)

La radiation des codes modernes des crimes capitaux contre Dieu, qui figuraient en tête des législations chrétiennes

"La radiation des codes modernes des crimes capitaux contre Dieu, qui figuraient en tête des législations chrétiennes:

  • L'hérésie,
  • le blasphème,
  • le commerce avec le démon.

Le mépris et la haine du catholicisme

  • "Le mépris et la haine du catholicisme qui seul se prétend et avec raison, en possession de la vérité.
  • L'insurection générale de toutes les nations, comme nations, contre l'Eglise et le christianisme. Ce n'est plus la guerre à quelque isntitution chrétienne, c'est la guerre au christianisme tout entier et à tout ce qu'il a fait ou inspiré: hommes et choses.

La séparation des bons et des méchants

"La séparation des bons et des méchants, plus profonde qu'elle n'a jamais été: c'est-à-dire un signe de plus en plus manifeste, que le grand fait du Jugement dernier semble approcher sensiblement de son accomplissement final."

( Mgr Gaume, Un signe des temps ou les quatre-vingts miracles de Lourdes.)