Barbarie

De Christ-Roi
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"Et qu'est-ce, d'ailleurs, que [...] la Révolution, sinon le droit de l'homme 
affranchi du contrôle de Dieu ? Et qu'est-ce qu'un tel droit, sinon 
le retour à la barbarie ? [...] La Révolution est la dernière barbarie [...]" 
(Antoine Blanc de Saint-Bonnet, L'infaillibilité, 
1861, Paris : Nouvelles Éditions Latines, 1956, p. 29-31).

Depuis la Renaissance, le Protestantisme, le Jansénisme, le Libéralisme, ont accumulé les glaces sur le coeur de l'humanité et l'ont conduite à un état voisin de la mort.

"S'il ne se fait pas une révolution morale en Europe, si l'esprit religieux n'est pas renforcé dans cette partie du monde, le lien social est dissous. On ne peut rien deviner et il faut s'attendre à tout" (Joseph de Maistre cité in Mgr Delassus, L'américanisme et la conjuration antichrétienne, Société de Saint-Augustin, Desclée De Brouwer et Cie, Paris 1899, p. 287.)

"Revenir à Dieu, c'est revenir à la civilisation; c'est en finir avec l'horreur, le chaos et la barbarie" (Anne Bernet, Revue Fideliter, Janvier-Février 1996, N° 109, p. 74.)

La barbarie, c'est "l'odieuse domination de l'homme sur l'homme, dans le culte et la pratique de tous les vices, et dans tous ces horribles abus qu'on appelait césarisme, l' esclavage, la polygamie, le culte du démon." (Mgr Gaume)

"Sans la religion chrétienne, le monde entier retombe dans la barbarie païenne, c'est-à-dire dans l'odieuse domination de l'homme sur l'homme, dans le culte et la pratique de tous les vices, et dans tous ces horribles abus qu'on appelait césarisme, l' esclavage, la polygamie, le culte du démon"

"En pratique, la paix et le bonheur de l'humanité reposent donc sur la religion chrétienne, qui est la seule vraie religion; sur l'église catholique, qui seule est la vraie Eglise; et, au sommet de l'Eglise, sur le Pape, seul Chef suprême de l'Eglise."

(Source: Mgr Gaume, Le Pape est infaillible, [1], p. 203-204.)

"LE MONDE ACTUEL DOIT TOMBER PLUS BAS QUE LE PAGANISME: IL DOIT ROULER JUSQU'A LA BARBARIE" (Mgr Gaume)

"Comme celle des individus, la chute des nations se mesure à la grandeur des vérités et des grâces dont elles abusent: corruptio optimi pessima. Si, pour avoir abusé des lumières (les vraies) de la révélation primitive, le monde ancien dut tomber dans l'abjection du paganisme, le monde actuel, compteur superbe des lumières de l'Evangile et du sang du Calvaire, doit tomber plus bas que le paganisme: il doit rouler jusqu'à la barbarie.

"Déjà cette barbarie, sans exemple dans l'histoire, envahit les idées. Il faut que les plus grandes intelligences de l'époque prennent sérieusement la défense des vérités et des droits les plus élémentaires de toute société; droits et vérités qui furent toujours sacrés chez les peuples païens, qui le sont encore chez les nations barbares et même chez les hordes sauvages: DIEU, la distinction du bien et du mal, la famille, la propriété, l'homme!

(Ces peuples païens et ces hordes sauvages respectent encore la loi naturelle.)

Or, quand la barbarie est dans les idées, son passage dans les moeurs et dans les faits n'est plus qu'une question de temps. [...] Voilà ce qui nous menace,c e qui nous arrivera aussi infailliblement que la nuit au déclin du soleil, si on ne se hâte d'élever la seule digue capable de prévenir la dernière catastrophe. Cette digue, c'est la foi; et ce qui doit être l'application immédiate, l'application sociale de la foi, c'est la sanctification du dimanche."

( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé.)

"L'HUMANITE SEMBLE RETOURNER A LA BARBARIE" (Pie XI en 1922...)

Or, fait très déplorable, ce mal s'est infiltré jusqu'aux racines profondes de la société, c'est-à-dire jusqu'à la cellule de la famille ; elle était déjà en voie de désagrégation, mais le cataclysme de la guerre en a précipité la ruine en dispersant pères et fils sur des fronts lointains, et en multipliant de toute manière les éléments de corruption. Il en résulte que l'autorité paternelle a cessé d'être respectée, les liens du sang se sont relâchés, maîtres et serviteurs se traitent en ennemis, trop fréquemment la fidélité conjugale même est violée, et les époux abandonnent leurs devoirs sacrés envers Dieu et la société.


La maladie d'un organisme ou d'une de ses parties essentielles compromet nécessairement la force des autres membres, même des plus petits ; par une loi analogue, les maux dont souffre la collectivité humaine et la famille rejaillissent naturellement sur tous et chacun des individus. Et de fait, nul ne l'ignore, chez les hommes de tout âge et de toute condition, les âmes sont devenues inquiètes, aigries et ombrageuses ; l'insubordination et la paresse sont devenues chose courante ; les limites imposées par la pudeur sont dépassées, surtout dans les modes et les danses, par suite de la légèreté des femmes et des jeunes filles, dont les toilettes fastueuses excitent la haine des déshérités ; enfin, la foule des miséreux grandit qui fournissent à l'armée de la sédition des effectifs considérables et toujours renouvelés.


Aussi la confiance et la sécurité ont-elles fait place à des préoccupations anxieuses et à des craintes toujours en éveil : l'inertie et la paresse ont remplacé l'activité et le travail ; au lieu de la tranquillité de l'ordre, gardienne de la paix, règnent un trouble et un chaos universels. De là cet arrêt de l'industrie, cette crise du commerce international, ce déclin de la littérature et de l'art. Conséquence bien plus grave encore, la vie chrétienne a si bien disparu en beaucoup de milieux qu'il semble que, loin d'avancer indéfiniment dans la voie du progrès, comme l'on a accoutumé de s'en vanter, l'humanité semble retourner à la barbarie.

Source: Pie XI, Encyclique Urbi arcano, 1922