Baal

De Christ-Roi
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Baal ou Bel est Satan.

C'est un dieu qui demande des sacrifices humains.

"Au temps de Daniel, son culte s'était conservé dans toute sa splendeur. Le célèbre temple de Bel, bâti au milieu de Babylone, servait de sanctuaire à un énorme serpent, que les Babyloniens entouraient de leurs adorations (Et erat draco magnus in loco illo, et colebant eum Babyloni... Tulitque Daniel picem, et adipem, et pilos, et coxit pariter : fecitque massas, et dedit in os draconis, et diruptus est draco. Dan., XIV, 22 et seq.) Au sommet de ce temple de proportions colossales, apparaissait la statue de Rhéa. Cette statue d'or, faite au marteau, pesait 400 talents, environ 31 000 kilogrammes. Assise sur un char d'or, la déesse avait à ses genoux deux lions, et à côté d'elle deux énormes serpents d'argent, chacun du poids de 30 talents, environ 330 kilogrammes (Diodore de Sicile, Hist., liv. XI, c, ix.) Ces monstrueuses figures annonçaient au loin la présence du serpent vivant et la gigantesque idolâtrie dont il était l'objet" (Source: Mgr Gaume, Le Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome I, Paris 1890, p. 342)

"Baal était le principal dieu. Baal signifie le Seigneur, le Maître...

  • Dans les derniers temps, on le figura la tête entourée de rayons. C'était en effet le soleil divinisé, et aussi la nature considérée comme Dieu (panthéisme. On distingua un grand nombre de Baals, qu'on considéra peu à peu comme des dieux différents, mais qui n'était en réalité que des personnifications des attributs du Baal principal ou bien ce Baal honoré en des dieux différents.

Considéré comme présidant aux traités et aux alliances, il devint Baal-Berith, Juges IX, 4; comme roi, il prit chez les Ammonites le nom de Moloch, Milcom ou Malkom;

  • comme dieu des mouches, ces insectes si nombreux et si désagréables en Palestine, il fut appelé Béelzébub, IV Rois, I, 2.
  • Sur le mont Hermon, on l'appelait Baalhermon, Juges III, 3, et Baalgad: à Hazor, il devenait Baalhazor, II Rois XIII, 23; à Peor ou Phégor, Béelphégor;...
  • du temps du prophète Elie, sous Achab, le texte sacré nous parle de quatre cent cinquante prêtres de Baal et de quatre cents prêtres d'Aschéra, III Rois XVIII, 19-40; Jérémie, II, 28. Ses autels étaient nombreux, Jérémie XI, 13; III Rois XVI, 32; IV Rois XI, 18. On lui offrait des holocaustes et même des victimes humaines, Jérémie XIX, 5.
  • les sacrificateurs exécutaient autour de l'autel des danses frénétiques, accompagnées de cris sauvages: ils se meurtrissaient eux-mêmes et s'enlevaient avec des instruments tranchants des lambeaux de chair pour attirer l'attention du dieu, par la vue de leur corps ensanglanté, III Rois XVIII, 26-28.
  • La nature (Panthéisme) et le soleil étaient adorés par les Moabites et par les Ammonites, sous le nom de Moloch (Abbé Vigouroux, Vulgate Juges VI, 25, note 25)

Des culte homicides

"Les cultes aux Baalim exigeaient de leurs adeptes de mettre à mort de jeunes enfants en les faisant passer par le feu afin d'apaiser le Baal ":

  • (Vulgate), II Paralipomènes XXVIII, 1 Achaz avait vingt ans quand il commença à régner, et il régna seize ans à Jérusalem. Il ne fit point ce qui était droit en la présence du Seigneur, comme David son père; 2. [...] il fondit même des statues aux Baalim. 3. C'est lui qui brûla de l'encens dans la vallée de Bénennom, et qui fit passer ses enfants par le feu, selon les coutumes des nations que détruisit le Seigneur à l'arrivée des enfants d'Israël.